Evidences
Éducation à la Santé : un état de Total Bien-Être

Il guérit d'une paralysie de naissance diagnostiquée incurable par les médecins

La psychogénéalogie est un moyen puissant pour avancer sur le chemin de la guérison. En prenant conscience des événements vécus par nos ancêtres, nous nous rendons compte qu'ils se reproduisent dans nos vies. Heureusement, nous pouvons écrire notre histoire autrement. Celle de Salvatore en est la preuve vivante : en percevant le sens porteur de sa vie, il guérit d'une paralysie de naissance, diagnostiquée incurable par les médecins.

"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait" - Mark Twain.C’est une des découvertes majeures de ces dernières années : notre ADN s’enroule à certains endroits autour de petits blocs de protéines ultrasensibles aux variations de notre environnement et de notre entourage. En changeant de forme, ces blocs appelés "histones" activent ou désactivent des gènes, utiles ou inutiles, pour s’adapter en permanence à ces variations extérieures. C’est ce qu’on appelle "l’épigénétique", cette faculté que nous avons de moduler l’expression de nos gènes.

Ainsi, les progrès des neurosciences sur la neuroplasticité révoquent le dogme datant de 1903, du Prix Nobel Santiago Ramon y Cajal, qui affirmait que le cerveau arrivé à maturité ne changeait plus.

"Paralysé à vie" pour les médecins…

Le chemin de guérison de ce jeune homme, Salvatore, est hallucinant et plus d’un médecin aurait du mal à le croire ! Il arrive un jour, à 20 ans, à mon cabinet en ambulance, accompagné d’un infirmier à l’allure colossale le portant à bout de bras depuis la rue jusqu’au fauteuil de consultation. Paralysé, spastique, complètement replié en position fœtale, il tente de son mieux - en raison de ses difficultés d’élocution - de me raconter son histoire. À sa naissance, "par hasard", le gynécologue, qui est ivre, n’entend pas la mère de Salvatore le suppliant de la délivrer de son bébé. Salvatore, retenu trop longtemps dans le col utérin, manque cruellement d’oxygène. Une carence fatale pour toute une partie de la substance blanche de son cerveau, qui s’infarcit (se nécrose). Une paralysie motrice et des troubles d’élocution s’ensuivent, "à vie", selon tous les médecins consultés à l’époque.

Comme Salvatore parle difficilement et ne sait pas écrire, l’aide de ses parents est requise. Désireux du meilleur pour leur fils, ils se lancent dans l’aventure.

Grâce à la psychogénéalogie, il reprend pied !

Mon épouse et moi-même avons apporté une avancée majeure à la psychogénéalogie et à son utilisation en médecine. Pour l’illustrer, nous avons repris la métaphore du grand œuvre alchimique et de ses 3 étapes : l’œuvre au noir, l’œuvre au blanc, l’œuvre au rouge.

À travers l’œuvre au noir, nous leur faisons tous deux dessiner en deux minutes l’arbre généalogique de la famille de Salvatore, puis nous décryptons leurs dessins. Cette première étape du processus, appelée "l’arbre minute", permet à Salvatore de pénétrer son propre inconscient et de lentement déconstruire l’ancienne image qu’il a de lui. Grâce à ce travail fondamental, il accède alors à ses profondeurs, aux racines jusque-là refoulées de son inconscient périnatal.

Dans l’œuvre au blanc, nous donnons à chaque ancêtre sa juste place en suivant des règles de biologie qui soient les plus proches de la réalité du vivant. Comme pour bon nombre de personnes, ce n’est pas sans peine ni protestation que les parents de Salvatore arrivent à situer chaque membre de leur clan à sa juste place et à représenter les liens qui les unissent. Mais Salvatore les surveille et il ne cesse de les encourager à recommencer inlassablement leurs arbres jusqu’à coller à la biologie à travers leurs dessins.

Vient ensuite le moment d’interroger les parents sur leur vécu et celui de leurs ancêtres. Originaires de Sicile, Salvatore et ses parents font partie de ces émigrés italiens pour qui la famille est importante. Comme ils ont plaisir à passer du temps en famille, ils partagent beaucoup de choses de la vie de chacun, sur le plan social, affectif et médical.

Grâce à cette étape, Salvatore et ses parents prennent peu à peu conscience de leurs schémas familiaux répétitifs. Ils apprennent au fur et à mesure à mettre en lumière leurs parts d’ombre, et leurs langues se délient de plus en plus au fil des séances. Ils osent révéler les drames qui ont marqué douloureusement leurs ancêtres. Brisant la loi du silence (omerta de la mafia), ils relatent des crimes et des violences qui les écrasaient.

Une nouvelle compréhension de leur vie et de celle de leurs ancêtres émerge alors. À présent, ils perçoivent différemment le sens de leurs actes ainsi que ceux de leur clan. L’écrasement asphyxiant que Salvatore a vécu dans le col de sa mère, ils le retrouvent dans son arbre généalogique de multiples façons ! Écraser : ce verbe se conjugue de différentes manières dans la vie de chacun. Certains sont écrasés par un père patriarche ou une mère matriarche, d’autres sont aux prises avec la mafia et abdiquent, ou s’écrasent dans des guerres de territoires…

Lumière dans les mains

La mère de Salvatore réalise ainsi combien elle avait peur que son deuxième enfant soit un garçon et qu’il tue, ou se fasse tuer, dans les règlements de comptes mafieux, comme ce fut le cas pour certains de leurs ancêtres. Elle avait prié pour qu’il ne bouge pas et son vœu fut exaucé. Tant qu’il était au creux de son ventre, elle pouvait le protéger. Mais qu’adviendrait-il de lui une fois dehors, lorsqu’il serait libre de bouger à sa guise ? Car viendrait le jour où elle serait incapable de le garder enfermé à la maison et de lui éviter de se faire écraser dans ce monde extérieur empreint de violence…

Afin de transmuter leur souffrance, le temps est ensuite venu pour les membres de la famille de passer à la troisième étape : l’œuvre au rouge. Sous hypnose, Salvatore et ses parents entrent en contact avec la mémoire de leurs ancêtres afin de mieux les comprendre et ainsi les libérer de leurs maux. Cette étape leur permet de faire surgir les mémoires de violence et d’écrasement vécues par chacun. Ils comprennent alors pourquoi leurs aïeux ont agi de la sorte, sans les juger ni les condamner d’avance. Marianne Drisch, une collaboratrice spécialisée en respiration transformatrice, renforce notre intervention. Cette approche est utile pour réoxygéner davantage le cerveau de Salvatore et continuer à œuvrer par un autre biais sur le trauma du manque d'oxygène vécu à l’accouchement.

La réalisation de l’arbre selon les règles biologiques que nous avons préconisées a pris plusieurs mois aux parents de Salvatore. De même, plusieurs séances d’hypnose transgénérationnelle ont été nécessaires pour traiter l’entièreté de l’arbre généalogique. Mais, au fil des séances, la posture physique de Salvatore s’est transformée. Il se déroule, se tient de mieux en mieux assis, il est moins spastique et commence même à s’exprimer en étant entendu et compris.

Les connexions de son cerveau se recréent !

Un beau matin, je suis surpris et ravi par son appel téléphonique. Avec grand enthousiasme, il me fait comprendre qu’il a réussi à se raser à la lame pour la première fois tout seul. Pour Salvatore, ce fait banal est porteur d’un énorme espoir. Grâce à cette psychomotricité fine dont il a fait preuve, il comprend qu'il pourrait un jour réaliser son plus grand rêve : s’envoler du nid parental et devenir autonome. Mettre une clé dans une serrure ne relève plus de l’espoir, mais du possible… et cette possibilité ne tarde pas à se manifester ! Quelques semaines plus tard, il me rappelle à nouveau, fou de joie, pour m’annoncer qu’il est capable de mettre la clé dans la serrure, d’ouvrir et de fermer la porte seul ! Pouvez-vous imaginer combien ce simple geste a transformé sa qualité de vie ? Il existe des actes porteurs de liberté qui peuvent modifier l’avenir de quelqu’un. Depuis, il ne cesse chaque jour de retrouver un peu plus de motricité… et, soudain, sa vie prend une autre saveur.

Chaque jour est marqué par la réalisation d’une nouvelle envie ou d’un nouveau rêve : prendre le métro, apprendre à conduire, faire du parapente… Par la suite, il achète un appartement, où il vit aujourd’hui en autonomie, ainsi qu’une caravane dans un camping, où il s’amuse comme DJ. La puissance du "grand œuvre psychogénéalogique" que Salvatore et ses parents ont réalisé a bien évidemment été rendue possible par l’aspiration au renouveau, ressentie par chacun. Leur motivation, leur courage, leur détermination et l’amour qui les unit nous ont souvent émus. Six mois après ce "grand œuvre transgénérationnel" effectué en famille, Salvatore réalise son scanner de contrôle cérébral annuel qui, depuis vingt ans, montrait un trou considéré par tous les spécialistes comme immuable.

La surprise est générale ! Contre toute attente, le trou a disparu et les connexions neuronales nécessaires à la motricité se sont recréées. Ces faits montrent clairement l’incroyable plasticité du cerveau, envers et contre toute croyance médicale limitante. (Si vos yeux demandent à le voir pour le croire, nous vous invitons à visionner la vidéo présente sur notre site, dans laquelle Salvatore retrace son chemin de guérison.

Aujourd’hui, Salvatore participe au cours de Light Sensitive Dance de mon épouse et, à chaque séance, des reconstructions neuronales supplémentaires se traduisent par plus de fluidité dans ses mouvements. Qui aurait cru qu’un jour Salvatore prouverait que le pronostic posé sur lui à sa naissance était faux ? Qui aurait cru qu’un jour, alors qu’il était condamné dans un fauteuil depuis dix-neuf ans, il inspirerait tout un groupe de danseurs par l’exemple de sa propre danse ? Tout est possible tant qu’on est vivant, il s’agit de trouver comment y arriver.

Transmuter ses traumas pour (sur)vivre…

À présent, il semble que ce qui nous affecte profondément influence le fonctionnement et les connexions de notre cerveau, ainsi que l’expression de nos gènes. Il nous est donc possible de prendre conscience des modèles inscrits dans notre arbre et dans la structure de notre corps, depuis le grand big bang de la création du monde jusqu’au big bang de notre conception, et de transformer ces modèles pour accéder à un mieux-être certain.

Fort de son prix Nobel, Santiago Râmon y Cajal n’avait cessé d’affirmer orgueilleusement que le cerveau ne pouvait pas se reconstruire. Il avait tort. L’histoire des sciences et de la médecine nous montre encore une fois la dangerosité des dogmes et qu’il est bon de pouvoir les dépasser pour évoluer. Les "résilients", comme les appelle le docteur Boris Cyrulnik (seul rescapé de la Shoah dans sa famille), sont ceux qui arrivent, malgré une dévastation totale, à survivre et à remettre un peu de vie là où les autres se laissent mourir ou errent comme des morts-vivants.

La célèbre écrivaine et psychothérapeute Alice Miller, née dans une famille juive et ayant vécu dans le ghetto de Varsovie, en est un remarquable exemple. Mais ce n’est pas pour autant qu’elle a réussi à transmuter sa tragédie et évité ainsi d’en transmettre les conséquences à sa descendance, comme en témoigne son fils, Martin Miller, dans son livre Le vrai "drame de l’enfant doué". La tragédie d’Alice Miller (PUF, 2014). Cela montre à quel point la résilience permet de survivre, mais pas pour autant de vivre.

Le jeu de la vie : vous gagnez tant que vous jouez !

L’histoire du film La vita è bella (La vie est belle) de Roberto Benigni est un bel exemple de transcendance. Il relate la terrible époque de l’Holocauste. Le héros est déporté en camp de concentration avec sa femme et son fils. Spontanément, pour survivre à cet enfermement et ainsi sauver son fils, il lui dépeint la situation comme s’il s’agissait d’un jeu auquel tous les prisonniers du camp participent selon des règles bien précises. Par cette idée de jeu, au lieu de devenir une victime et de tomber dans l’impuissance, il met son fils dans une position d’acteur ayant la capacité de gagner la partie. Tant qu’il joue, il échappe à la mortelle angoisse de tomber malade et d’être tué. Quand les Alliés arrivent pour les délivrer, le père est pris de panique pour sa femme, qu’il voit quitter le camp avec les autres femmes. C’est à ce moment précis de panique intérieure qu’un Allemand le tue.

Cette métaphore est applicable à la vie de tous les jours. On meurt prématurément de ne pas pouvoir créer les images adéquates dans notre cerveau ! On meurt de ne pas savoir créer les images cérébrales qui nous permettent de surfer sur la vague, de chevaucher les émotions qui nous assaillent face à certaines situations et qui causent alors notre perte.

Votre œuvre, c'est votre vie : rien n'est jamais trop tard

Souvenons-nous des paroles porteuses de vie de Bruce H. Lipton, un des pionniers de l’épigénétique, lorsqu’il nous rappelle que "nous avons la capacité d’évaluer consciemment nos réactions aux stimuli et de changer nos vieilles réactions n’importe quand… après nous être occupés du puissant inconscient". Dès lors, nous pouvons ne plus être esclaves de nos gènes et de nos cerveaux, notamment grâce à la psychogénéalogie et à l’homéopathie, qui permettent d’agir précisément sur l’expression de nos gènes.

Nous mourrons de ne pas avoir pu être le capitaine de nos facultés mentales et de nos émotions, c’est- à-dire de nos états d’âme. L’œuvre généalogique alchimique que nous proposons de réaliser est, selon notre expérience, un moyen très puissant pour avancer en sécurité sur le chemin de la guérison. Elle nous permet de prendre conscience des événements vécus par nos ancêtres qui entrent en résonance avec notre vécu ou se reproduisent dans nos vies. Réaliser cette œuvre nous permet d’avoir une vue d’ensemble de notre arbre généalogique, de resituer le vécu de chacun en fonction des époques, des faits historiques et de la situation familiale pour prendre de la distance et, surtout, en percevoir le sens porteur au sein de nos vies.

Cette prise de recul nous permet en effet de nuancer nos perceptions et nos opinions, et nous place au-dessus de la mêlée. Quel que soit notre âge, nous pouvons évoluer et introduire plus de paix en nous-mêmes pour vivre plus harmonieusement sur terre. La seule erreur est de ne pas vivre tant qu’on est vivant et de croire qu’il est trop tard pour y arriver. Jusqu’au dernier souffle, notre libre arbitre nous permet de vivre une vie accomplie et nous prépare ainsi à une mort sereine.

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