Evidences
Éducation à la Santé : un état de Total Bien-Être

J'ai testé pour vous la Médecine Sensitive Coopérative®

Article paru dans Biotempo
n°9 - 2017
Par la journaliste : Ariane Jauniaux

Résultat de l'association du savoir-faire d'Eduard Van den Bogaert, médecin homéopathe, et de Judith Blondiau - Van den Bogaert, coach médical et "choeurégraphe", la Médecine Sensitive Coopérative® reconnecte le patient à sa propre puissance d’auto-guérison et l'invite à reprendre sa place au centre de sa vie.

Eduard et Judith nous invitent à (re)devenir expert de notre propre vie. Médecin au parcours atypique qui a depuis toujours pris le temps d'écouter ses patients et d'enquêter avec eux sur les causes de leurs maladies, Eduard restitue à l'homéopathie son caractère sensitif, sage et intuitif, tout en y intégrant des valeurs telles que l'humilité et la gratitude : demander l'autorisation aux règnes du vivant avant d'avaler un remède, sans oublier la dimension de remerciement. Attentif à coller à la réalité biologique des maladies, il aide à décrypter et reprogrammer les maladies en état de santé. Traductrice de formation et conteuse hors pair spécialisée dans l’éveil des ressources de chacun, Judith se passionne pour l'approfondissement des liens généalogiques tout en veillant à ce que ces apprentissages soient intégrés par le corps.

Dans la médecine que ces 2 passionnés pratiquent, les outils d'enquête et de guérison sont pluriels : recherches sur la périnatalité et sur la généalogie, mouvements avec la Light Sensitive Dance® à travers les 7 règnes du vivant (astral, minéral, myco-bactério-viral, végétal, humain, animal et spirituel), pyramide de guérison décryptant le contexte de vie, les ressentis, les croyances. L'enquête commence pour comprendre comment chacun s'inscrit dans son histoire familiale. Les contextes de vie de nos parents au moment de leur rencontre, de notre conception, de la grossesse jusqu'à notre venue au monde, conditionnent notre existence, programment notre cerveau et font de nous ce que nous sommes (dons, stratégies de réussite et d'échec, maladies, drames, etc.). Se pencher sur cette périnatalité fondatrice nous aide à mettre fin aux scénarios répétitifs difficiles de vie.

L'arbre-minute

Réaliser un croquis de son arbre généalogique en deux minutes révèle beaucoup sur la façon dont nous interagissons avec le monde, à travers la représentation interne que l'on se fait de notre famille. Cet arbre est tel un scanner cérébral : chaque erreur, chaque oubli, montre la place occupée par les membres de la famille dans l'inconscient. Ma famille est-elle sexuée ? Y a-t-il un lien entre mes parents et moi ? Je me prête au jeu et Judith m'aide à décrypter mon arbre : "dans ton dessin, la place donnée aux générations est à peu près identique. Le poids d'une génération n'a pas plus d'influence qu'une autre. Dans la partie supérieure de ton arbre laissée blanche et vide, il y a beaucoup de place ce qui montre l'importance accordée aux ancêtres. Ton positionnement montre une bonne structuration intérieure au sein de la famille et la conscience d'être le fruit de 2 clans. Entre les couples, les signes d'union n'apparaissent pas et les relations ont l'air difficiles, voire violentes." Dans ma généalogie comme dans bien d'autres, réussir sa vie de couple relève du parcours du combattant. Certains couples sont restés unis pour la descendance, d'autres sont restés pour la règle, d'autres encore se sont mariés par obligation comme ma grand-mère paternelle qui était enceinte au moment du mariage. Retrouver les filles-mères avec les dates de mariage et la naissance des premiers enfants renseigne toujours sur les situations de vie passées. Avec les questions de Judith, je me rends compte que j'ignore les causes de la mort de bon nombre des membres de la famille. Judith m'explique : "on appelle cela une zone de mini maxi schizophrénie, entourant une information qui aurait de graves conséquences si elle était connue". Travailler à redessiner son arbre et à y replacer chaque personne à sa juste place, c'est permettre de ramener beaucoup d'informations à la conscience pour pouvoir harmoniser les choses en soi, et par là, attirer à soi d'autres expériences de vie que celles qui nous font souffrir.

Enquêter sur son histoire

Les souvenirs de nos aïeux s’inscrivent en nous. En retissant l’histoire sur 4 générations (de l’enfant aux arrières grands-parents) et en enquêtant sur la façon dont chacun a vécu sa vie sentimentale, familiale, professionnelle, on découvre l’état de santé de l’arbre et des résonances multiples à travers notre existence. Pendant cinq semaines, j'ai enquêté sur mon arbre. J'ai collecté bon nombre d'informations auprès des membres de ma famille et de documents sur mes ascendants. J'ai réalisé des fiches par personne reprenant les dates de naissance, de mort, les métiers, les maladies, les mariages, les hobbies, les grands drames et bonheurs de mes ancêtres. Tout parle alors : divorces, veuvages, célibats, évènements dramatiques (accidents meurtriers, suicides, génocides, etc.), situations économiques (faillites, misères, etc.), phénomènes de répétition (maladies, dates, prénoms). S'intéresser à ses ascendants, cela peut aussi concerner leurs forces, leurs dons, leurs réussites, les évènements heureux. On peut alors faire appel à leurs ressources et s'en inspirer. Qui a laissé libre court à la fibre artistique que nous sentons bouillir en nous ? Qui a eu le courage de briser les normes sociales et de divorcer à une époque où cela ne se faisait pas ?

Le symptôme comme révélateur de nos ascendants

Dans mon cas, ces recherches m'ont permises de me rappeler le lien inconscient que j'entretiens avec mon grand-oncle, prisonnier de guerre qu'on a cru mort et qui est revenu, contre toute attente, vivant de la guerre. Ce lien s'est manifesté dans ma vie à plusieurs étapes (maladie, perte de poids soudaine pour coïncider avec le poids qu'il devait avoir à son retour de guerre, lien avec le réseau ferroviaire). Sans compter la résonance que son cas entretient avec les varices, symptôme dont les femmes du côté paternel souffrent et sur lequel j'ai travaillé avec Judith, avec l'idée d'attente du retour de quelqu'un ou quelque chose. La maladie a une fonction évolutive et pallie au manque temporaire de sagesse. Aborder son arbre généalogique via un symptôme permet d'avoir une direction de recherche et de structurer les choses.

Dans son article "les varices et la phlébite", en libre consultation sur le site de Néosanté, Bernard Tihon s'interroge : que cherche-t-on en dilatant la veine ? Courage, piste pour sortir de la misère, inspiration d'une grande œuvre, de la chance ? Aussi, la varice peut s'orthographier l'avarice : qu'attendons-nous en retour quand nous donnons ? Dans ma vie et dans mes relations amicales et sentimentales, j'ai été confrontée de manière répétée à faire le deuil d'un retour affectif et à apprendre à donner sans rien attendre en retour. Il y a aussi l'idée d'un mouvement pour ramener du sang bleu, de la noblesse, vers le cœur, la maison, ce qui rappelle la noblesse perdue du clan paternel dans ma lignée. Par ailleurs, "les veines en général sont sensibles au sentiment de dévalorisation impuissante en relation avec une problématique dans la filiation, dans une notion de devoir purifier, éliminer, puisque par les veines nous purifions le sang oxydé, nous le ramenons aux poumons pour l’oxygéner à nouveau". Cette problématique de purification se manifeste dans ma vie, puisque j'ai depuis une dizaine d'années trié, vidé, jeté, donné bon nombre de biens matériels pour moi-même et pour d'autres que moi. Enfin, l'idée de creuser des sillons de retour pour recréer un idéal passé colle également à mon histoire : "le sens des veines est de ramener tout le monde à la maison, toute la famille, les enfants séparés. Une pathologie des veines est l’indication d’une difficulté à revenir au bercail, à rentrer chez soi, à ramener au cœur, au nid, au centre du territoire. C’est le drame du retour impossible au pays."

Quand on prend conscience que ce dont on souffre est programmé biologiquement et qu'il nous est possible de changer les choses, l'espoir revient. L’arbre généalogique n’appartient pas au passé, il est vivant et il vit à travers

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