Evidences
Éducation à la Santé : un état de Total Bien-Être

À qui dire ou ne pas dire la vérite sur sa maladie et sa guérison ?

Dr. Eduard Van den Bogaert et Judith Van den Bogaert, Coach de Vie.

Beaucoup de personnes malades ont peur de consulter un médecin par crainte de s'entendre dire un diagnostic, un pronostic et un traitement fortement déplaisant, déprimant, voire même désespérant jusqu'à parfois, pousser au suicide. Pourtant, tout acte de guérison est précédé d’un diagnostic indispensable.

Beaucoup de médecins, par croyances, peur et/ou incapacité à gérer personnellement les réactions des patients, s'abstiennent encore trop souvent de dire la réalité aux personnes malades. Soit ils la minimisent, soit ils la disent plus aisément au psychologue de l'hôpital, au médecin traitant ou aux proches du patient à qui ils délèguent indirectement la responsabilité de l’annonce.

Cette attitude est regrettable car elle crée une situation relationnelle entre le médecin et son patient, dans laquelle l’authenticité, l’honnêteté et la sincérité n’ont plus leur place dans le présent et probablement plus dans l’avenir non plus. Lorsque le médecin ne révèle pas clairement la réalité à son patient, par peur des réactions difficilement gérables que ce dernier pourrait avoir, le médecin agit en dominant dans la relation et la gère sur base de présupposés issus de son imaginaire personnel. Dans ce type de relation, le patient n’est pas considéré comme étant capable de recevoir et de gérer des informations qui le concernent directement.

Comment un patient considéré comme irresponsable par son médecin  pourrait-t-il être perçu comme faisant équipe avec ce dernier pour guérir ?

Dans de telles situations, le patient est infantilisé et projeté inconsciemment dans un rapport à l’autorité ressentie durant l’enfance avec tout ce que cela peut réactualiser comme traumatismes non gérés dans la relation parents-enfant.

De plus, cette attitude de minimaliser ou de cacher la vérité, prive le patient de l’éclairage dont il a besoin pour accepter ou refuser les traitements proposés en réelle connaissance de cause et de conséquences. Comment peut-il dans de telles conditions, évaluer le poids de l’efficacité et des effets secondaires des traitements qui peuvent aussi parfois le conduire à la mort, et se les laisser administrer en étant certain d’avoir fait le meilleur choix ? Comment peut-il évaluer le degré d’urgence et l’amplitude des changements qu’il pourrait opérer dans sa vie pour devenir acteur à part entière de sa guérison ?

Le problème de fond dans cette situation est le rapport de chacun à la sécurité.

Une sécurité qui s’éclate au moment même où le diagnostic est révélé et que le médecin, par les réponses médicales qu’il propose, ne pourra que très peu ou aucunement aider le patient à la restaurer. Face aux traitements proposés, aux réponses sur les statistiques de réussite, le patient ne peut réagir qu’en exprimant un haut degré de stress, avoir envie de fuir, de se battre ou de s’inhiber. Une décision prise dans un tel état ne pourra qu’être remplie de peur et n’augmentera en rien le sentiment de sécurité du patient et de foi dans la guérison. (Ce thème de la sécurité et de l’insécurité étant vaste, il fera l’objet d’une prochaine news letter)

Beaucoup de personnes malades qui, habituellement ou occasionnellement, ont recours à l'une ou l'autre médecine complémentaire, ont souvent des réticences à en parler à leur médecin traitant et encore plus à leurs médecins spécialistes.

Ces derniers sont rarement disponibles et ouverts à écouter des patients leur parler d’autres pratiques thérapeutiques. Généralement, les médecins croient connaître les médecines complémentaires mais bien souvent, ils semblent nourrir des à priori défavorables à leur égard et n’ont  pas dû les examiner posément pour répondre de la sorte. Bien évidemment, dans la majorité des cas, ces manques de respect et de considération vécus par les personnes malades incitent à conserver le silence ou à aller à l’encontre de leur ressenti et à se priver d’autres possibilités de se soigner afin de reprendre le pouvoir de leur santé en main.

Cette attitude est malheureusement regrettable car elle sous-entend qu’un médecin classique n’est, de prime abord, pas capable d’entendre son patient, de vérifier et d’encourager son patient à poursuivre les nouvelles approches qu’il a découvertes si celles-ci l’aident à reprendre le pouvoir de sa santé.

Cependant, il serait également intéressant pour le patient lui-même de s’interroger sur le fait qu’il n’ose pas parler ouvertement à son médecin.

Le sent-il fermé dans sa capacité à résonner ? Où est-ce le sentiment de non considération qu’il a ressenti qui ne lui donne plus envie de parler ? Il se peut aussi qu’il soit en fuite par rapport à ses propres choix qu’il sent d’ailleurs lui-même erronés ? Cette situation le renvoie-t-il à façon de se comporter face à une autorité qu’il ressent  écrasante ?

Quoi qu’il en soit, comment, pourront-ils s’ouvrir, dans de telles conditions, à une relation porteuse de santé ?

L'entourage (familial, professionnel, amical, de voisinage, …) n'est pas en reste, non plus.

Chacun, en fonction de son degré de connaissances médicales et de soi, de ses capacités à gérer ses émotions, ses pensées, ses relations, ses communications et ses actes, peut se révéler être énergétisant ou énergétivore pour la personne souffrante. Chacun peut induire un effet nocebo ou placebo chez la personne malade qui se confie.

Un fragment de prière nous a interpellé : "Seigneur, protège-nous de nous-mêmes et de tous ceux qui nous entourent ». Cette prière invite le pratiquant à veiller à ses états esprits et à ses comportements qui l’affectent tout autant lui-même que son entourage pour  lequel c’est également valable.

Les effets quantiques positifs de la prière sur des personnes, même à leur insu, ont été démontrés notamment par l'étude Harris (1999)

En effet, la physique quantique nous apprend aujourd'hui que toutes les personnes qui nous entourent, nous croisent ou nous accompagnent, exercent, en nous observant, le plus souvent inconsciemment, une influence positive ou négative sur nous, en fonction de leurs états d'esprit, d'âme (affect, énergie) et de corps (santé).

Alors, "comment ne plus vivre sur la planète Taire" comme l'enseigne Jacques Salomé, comment communiquer sans violence comme l'enseigne Marshal Rosenberg ?

Et avant tout, comment soigner au mieux sa relation à soi-même afin d’encore mieux communiquer avec autrui ?

Dès 1960, Carl Rogers, a émit les bases de la psychologie positive dans l’objectif de stimuler les défenses psychiques naturelles de la personne contre la dépression, l’anxiété et le stress. Depuis, de nombreuses études scientifiques ont prouvé que ce concept renforce les dispositions positives et permet à chacun de mieux rencontrer l’adversité. La psychologie positive suggère notamment d’exercer les qualités humaines telles que la créativité, l’optimisme, le sens de la justice, le pardon, l’empathie et la gratitude. 

Précisément, de très nombreuses tensions issues des échanges relationnels peuvent être évitées par notre manière d'être en gratitude envers la vie, en relation empathique tonico-émotionnelle (micro mouvement corporel induit par les émotions) et mentale, et en communication claire, nette, précise et respectueuse du modèle du monde des autres êtres vivants qui nous entourent, et de nous-mêmes.

Certaines personnes qui ont réussi à guérir spontanément, en conscience ou non, peuvent éprouver une crainte d'en parler à leurs médecins, ou même à leurs proches. En effet, à l'ère de la physique et de la thérapie quantiques naissantes, l’acte reste laborieux pour ces personnes guéries de témoigner de leurs parcours à ceux qui sont encore installés dans leur carte cartésiennement limitée du monde et ce par peur de faire face à leur fermeture, d’être rejetées ou de ne pas être crues.

La maladie est un parcours initiatique que ne connaissent le plus souvent ni ceux qui la traitent, ni ceux qui entourent la personne en phase de cheminement.

C'est donc bien au patient que revient la tâche difficile et délicate de gérer, à l'annonce de sa maladie et de sa guérison, les réactions de son entourage ou de ses médecins qui n'y croyaient pas.

Comme l'a bien mis en évidence Anthony Robbins, coach mondialement reconnu, il incombe au patient de bien choisir, avec toutes les nuances de rigueur, son entourage familial, amical, médical, paramédical et d’y évoluer le plus consciemment et sereinement possible.

De façon identique, il est capital pour lui de veiller en premier lieu aux messages que lui envoie sa physiologie corporelle et son langage oral. Il lui appartient de se redresser et de veiller à utiliser des mots et des verbes psychomoteurs porteurs de béné-dictions. Modifier et veiller à la linguistique est en effet capital si nous désirons éviter les malé-dictions inconscientes ou volontaires supplémentaires qui sont liées à la mal-traitance spirituelle verbale ou psychologique et physique non verbales vis-à-vis de soi-même car elles peuvent être sources de nombreuses complications iatrogènes (métastases, thromboses, embolies, sur infections, …) selon la façon dont elles sont  ressenties.

En plus de lui être interdit déontologiquement, ce que dira un médecin à propos d’un patient qui a guéri n’aura jamais le poids des mots prononcés par celui qui a parcouru le chemin pour guérir.

Il est donc du devoir de chaque personne ayant su se gué-rir, de témoigner avec gratitude et de montrer la voie aux ignorants tout comme à ceux qui manquent de foi en eux-mêmes, qu'en cheminant avec l'intelligence de vie, en s’ouvrant avec discernement aux connaissances et compétences appropriées, ce qui est vu impossible par certains peut déjà devenir possible pour d’autres!

Et si c’est déjà possible pour d’autres, il suffit de développer, acquérir et appliquer leurs compétences exemplaires et nécessaires pour que cela devienne possible pour vous aussi.

Ecrit par Dr Eduard Van den Bogaert et Judith Van den Bogaert

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