Cancers des seins
Mieux les comprendre pour mieux prévenir et accompagner les femmes
Qui ne connaît pas, dans son entourage, des personnes ayant développé un cancer du sein ?
Il est aujourd'hui le cancer le plus fréquent chez la femme. Comment faire face à un tel diagnostic ? Aujourd'hui, quelques médecins et psychothérapeutes ont décrypté certains facteurs déclencheurs du cancer du sein. C'est le cas du Dr Eduard Van den Bogaert et de son épouse Judith Van den Bogaert qui ont coopéré avec de nombreuses femmes traitées pour un cancer du sein. Ils nous livrent ici quelques pistes du parcours vers la guérison fait avec ces femmes en complément de leurs traitements recommandés par la Médecine Factuelle (Evidence Based Medecine).
Le cancer est très présent dans les médias : effets nocifs de la cigarette, pollution, alimentation trop riche etc., sans oublier les campagnes de levées de fonds et d'incitation à la vaccination (papillomavirus...) ou encore le dépistage systématique (mammographie après 50 ans !). Il devient presque impossible de passer plusieurs jours sans que nous entendions le mot cancer ? Cette piqure de rappel, loin de nous rassurer, a une singulière tendance à nous fragiliser ! Il est vrai que le cancer comporte encore beaucoup d'inconnues... Aujourd'hui, différentes approches thérapeutiques soulignent l'aspect multifactoriel de la maladie. Cela signifie que les causes sont multiples : l'environnement, le terrain familial (génétique et épigénétique), le mode de vie, les incapacités à s’adapter aux changements de la vie, les ressentis conflictuels, les croyances limitantes, les identifications, l’absence de but et de sens dans la vie.
Des questions qui surgissent...
Quand la santé se dégrade, nous sommes en droit de nous poser des questions. Pourquoi tombons-nous malades ? Pourquoi un cancer ? Pourquoi moi ? Ai-je fait quelque chose de mal ? Et si mon corps voulait me dire quelque chose ? Quel regard est-ce que je pose sur lui : jugement, rejet, considération, tendresse, amour ? Ne m'envoie-t-il pas clairement un SOS de détresse ? Alors quels sont les premiers gestes de secours à lui prodiguer en retour ?
C'est le moment...
• C'est le moment d'accueillir vos é motions. Tout diagnostic un peu sévère doublé d’un mauvais pronostic provoque immanquablement une grande agitation mentale (ruminations...) et il s'agit d'accueillir, tant que faire se peut, toutes les émotions induites par un tel événement. Elles sont parfaitement légitimes : déni, colère, marchandage, tristesse... et font partie du processus de deuil (ou de survie) humain. Elles sont aujourd'hui reconnues, nommées et acceptées au sein du monde médical. Vous avez besoin de soulever la « soupape » pour laisser s'échapper le « trop plein »...
Une fois les émotions reconnues, Judith et Eduard Van den Bogaert font une proposition pertinente qui peut surprendre. Ils vous invitent à aller chercher en vous une émotion qui vous ferait vraiment du bien... (effet placebo). Quelque chose que vous aimez, qui vous anime et vous donne de la joie... Remarquez l'homophonie (similitude vocale lors de la prononciation) du mot tumeur : « tu meurs » et du mot envie : «en vie »... ! Le premier pas ne serait-il pas d'aller « débusquer » à l’occasion du cancer une vraie envie au fond de soi ?
Si j’étais devant un génie qui me disait : « Je te guéris si tu te mets à réaliser la chose qui te tient le plus à cœur. » Qu’est-ce que j’entreprendrais ?
Vous savez ce qui vous donne de la joie et vous enthousiasme mais que vous reportez toujours à quand vous serez guéri, riche, ou à la retraite ! Nous faisons tous la même chose ! Quand vous aurez touché ce vœu, il restera un phare allumé dans votre « tempête » actuelle et vous permettra de ne pas perdre votre cap lors de cette grande traversée vers la guérison... L'être humain est ainsi fait, il estime ne pas avoir le temps de faire certaines choses qui pourtant sont essentielles pour lui, sa santé et sa guérison.
• C'est le moment de faire une pause. Aujourd'hui, le cancer du sein est pris en charge de plus en plus tôt et de ce fait, le pronostic engagé laisse davantage de temps à la femme qui en est atteinte... Un temps cependant rendu difficile par les effets secondaires des soins... Donc pas une minute à perdre, c'est le moment d'orienter toute notre attention et notre amour envers nous-même, corps et âme ! Notre être dans sa globalité nous lance un signal très fort, entendons-le !... Et si derrière ce cri du corps se cachait un sens ? Sommes-nous prêts à nous remettre en question ? Oserons-nous déranger notre mode de vie bien établi ? Il va falloir réaménager notre temps, notre espace et notre façon de vivre... au risque de bousculer également notre entourage ? Mais ne l'est-il pas déjà ? N'est-il pas temps de s'arrêter pour faire le point sur le sens de notre existence ? D'une certaine façon, la maladie nous rappelle à l'essentiel et en cela une pause s'impose ! Un temps nécessaire pour observer ce en quoi nous ne nous respectons pas et comment œuvrer à faire de notre vie le chef d'œuvre de notre âme.
• C'est le moment de vous mettre à l'écoute de votre corps. Le cancer est un réel défi ! « Plutôt que de combattre la maladie et donc votre corps, si vous l'écoutiez avec vos ressentis ? Que vous demande-t-il ? Quels sont ses besoins ? Le corps n'est pas votre ennemi mais votre ami... Un ami momentanément en grande détresse certes » Alors, ce n'est pas le moment de le lâcher mais plutôt de le soutenir en cherchant à l'entendre et à poser des actes concrets allant en ce sens. Un temps pour éveiller son féminin et puiser dans ses ressources intuitives, créatives
• C'est le moment de vous remettre au centre de votre vie, de votre monde... Si vous êtes à bout de force et avez besoin de repos, qu'allez-vous mettre en œuvre pour vous octroyer ce temps ? Qu'est-ce qui vous ferait vraiment envie de manger aujourd'hui ? Est-ce que votre alimentation vous met en joie quand vous passez à table avec des produits de votre jardin ou fraîchement achetés au marché ? Vous ressentez le besoin d'être chouchouté, que diriez-vous d'un bon massage ou d'un bon bain ? Vous avez besoin d'être entendu, à qui allez-vous faire confiance pour parler, qui va vous comprendre et vous soutenir ? Pensez au bien que peut vous faire telle ou telle personne et contactez-là sans plus tarder... La maladie vous invite à dépasser vos limites. Ce n'est pas facile de demander de l'aide et cela peut nécessiter un effort. Pour beaucoup, cela est même un gros effort... mais n'est-il pas à la hauteur de l'enjeu ! Demander de l'aide est aussi précieux pour les amis que pour vous car lorsque nous sommes reliés à quelqu'un et que nous l'aimons, il nous tient à cœur de participer à améliorer son quotidien et lui apporter tout le confort possible.
Pourquoi la maladie ?
Dans le cancer, n'y aurait-il pas un sens caché au-delà de l'aspect purement génétique et cellulaire ? Les psychologues parlent de conflits conscients ou inconscients, réels ou imaginaires pouvant influencer l’expression de certains gènes dormant. Ce peut être un conflit récurrent qui n’a cessé de se répéter au fil des ans, ou un évènement inconnu, imprévu, inutile (en apparence), imparable et vécu dans un isolement profond. Il est bon de savoir que le cerveau humain, le cœur et le corps gardent en mémoire nos expériences tout au long de notre vie.
Selon la manière sensitive dont l'épreuve est psychologiquement traversée, ce sont certains organes primaires ou secondaires qui vont être touchés. « Symboliquement », chaque organe de par sa fonction est relié à une problématique spécifique. Le rein par exemple par sa fonction de garder le plus de liquide possible depuis notre sortie de la mer, est relié à une problématique qui tourne autour des pertes de liquide.
Comment la symbolique entre-t-elle dans la compréhension d'une maladie ?
La symbolique (du grec ancien sumbolon) signifie « signe de reconnaissance, emblème, symbole » de ralliement. Chaque organe ou système a une fonction spécifique. Décrypter la symbolique permet de comprendre la source du dysfonctionnement qu'il soit organique, fonctionnel, émotionnel, psychologique, social ou spirituel.
D'autre part, nous sommes des êtres de relation! Que signifie alors un dysfonctionnement de l'un de nos 5 sens par exemple ? Cela veut dire que nous ne pouvons émotionnellement pas supporter de voir, entendre, ressentir, sentir, goûter ou même penser cette horreur car tout cela déclenche de la souffrance. Et celle-ci peut-être nôtre ou la mémoire de celles de nos aïeux.
Les cancers des seins...
Vous comprendrez aisément qu'être touchée aux seins, pour une femme, n'est pas anodin ! Les seins sont symbole de féminité et maternité. Ils jouent un rôle important chez la femme dans la relation amoureuse à l'homme et sont souvent utiliser pour séduire, attirer, conduire vers soi.
Chez la mère, ils nourrissent le nouveau-né et par conséquent, symboliquement, ils représentent la survie de l'enfant. D'un point de vue biologique, les seins représentent le « nid » de la femme. L'endroit où elle se trouve en sécurité pour procréer avec son mâle, et où elle va nourrir et protéger l’enfant pour qu’il s’épanouisse. L'expression « Au sein de... » Corrobore ce sens symbolique des seins, c'est à dire être au centre, au cœur, au noyau... au nid familial...
Le cancer des seins de la glande mammaire chez la femme a son équivalent chez l'homme avec celui de la prostate qui nourrit et protège les petits spermatozoïdes.
En résumé, ces cancers représentent un «conflit de nid familial» c'est-à-dire des difficultés à vivre des relations harmonieuses sécurisées et nourrissantes au sein de son couple et de sa famille et à la mettre en sécurité.
Les deux principaux types de cancer du sein
Le cancer du sein touche soit la glande (dit glandulaire), soit le canal qui va de la glande au mamelon (dit canalaire).
• Le cancer de la glande
Suite à l'observation de femmes allaitantes qui ont développé des cancers du sein au moment de la lactation, on a pu remarquer qu'il s’agissait d’un cancer de type glandulaire, toujours déclenché par le fait que le bébé était ou semblait aux yeux de la mère en danger, ou prématuré (couveuse, lampe UV, néo nat).
Pourquoi ? Parce que la fonction de la prolifération de cellules permet une augmentation de la production de lait en quantité mais également en qualité. Ce lait est alors dit de réanimation, il est d'ailleurs beaucoup plus riche que le lait maternel de base. Comme si la mère créait pour son enfant un lait qui allait le mettre hors de tout danger.
Puis, une fois le danger écarté pour l'enfant et sans intervention sur le cancer de la maman, celui-ci peut se résorber de lui-même par un abcès mammaire quand le bébé n'en a plus besoin. Chez l'humain, il s'agit d'un mécanisme « naturel » du corps que de produire un cancer glandulaire juste le moment de nourrir un enfant afin de le sauver. C’est un processus biologique naturel !
Des observations anthropologiques ont également révélé une production spontanée de lait chez des grands-mères ménopausées. Le cas s'est produit dans des tribus reculées des forêts primaires d'Afrique ou d’Amérique du sud, lors de la mort accidentelle d'une mère alors qu'il n'y avait aucune autre femme allaitante dans la tribu pouvant servir de nourrice à l'enfant.
La grand-mère a déclenché instantanément un cancer glandulaire afin de produire le lait nécessaire à sauver son petit enfant. La fonction du cancer du sein glandulaire au premier degré est donc de permettre à des enfants qui n'ont plus de mère, d'avoir une nourriture, et de bénéficier d'une protection. Il s’agit d’une adaptation physiologique temporaire pour la survie d’un individu.
Nous verrons plus loin pourquoi un tel cancer peut aussi se déclencher alors qu'il y n'y a aucun danger réel de survie pour l’enfant.
• Le cancer canalaire
Le cancer des seins de type canalaire présente une tonalité différente que celle du cancer du sein glandulaire puisque dans ce cas ce n’est pas la glande qui est touchée mais bien le canal qui conduit le lait de la glande à la bouche du bébé.
La fonction du canal est de conduire le lait jusqu'à la bouche de l'enfant et l’enfant au mamelon. Le bébé alléché par l’odeur du lait de sa mère va se tourner vers lui et stimuler la montée du lait à travers le canal par la succion.
Quand le cancer se développe dans le canal, il indique le besoin de « canaliser » son chemin vers soi et vers l'autre. D'un point de vue symbolique, ce type de cancer dénote d'une difficulté de communication, d'attirance et de séduction, qui n'aboutissent pas au contact, ce conflit est alors dénommé conflit de séparation dans le nid familial. Ce peut être par exemple le cas d'une mère qui est séparée de son enfant mais également d'une séparation physique ou émotionnelle de l’homme avec lequel elle a conçu son/ses enfant et qu'elle n'arrive pas à re-conduire dans son « nid » pour reconnaître et élever leur progéniture.
Un mécanisme du cerveau
Comment et pourquoi notre cerveau déclenche-t-il un tel mécanisme lorsqu'il n'y a ni « conflit » ni « danger » réels ?
En effet, nombre de femmes atteintes de ces types de cancer sont ménopausées ou n'ont jamais eu d'enfant. Elles ne sont pas, non plus, forcément séparées de leur conjoint.
Les études scientifiques ont démontré que le cerveau primitif humain ne différencie pas le réel de l'imaginaire, du symbolique et du virtuel. Chez l'animal, lorsqu'une femelle déclenche un cancer des mamelles, celui-ci est lié à une séparation physique de la mère et de ses petits et /ou de son mâle assurant leur défense... Chez l'humain, un danger de mort ou de séparation peut très bien ne pas être réel et se situer sur le plan psychologique. On a peur de... sans raison apparente... Peur que notre enfant meurt, peur que notre mari meurt et peur d’élever l’enfant seule... L'inconscient stocke un certain nombre de mémoires et de blessures anciennes même transgénérationnelles... Une séparation mal vécue lors de l'enfance peut ressurgir lorsque la femme devient elle-même mère... il y aurait comme un programmant dans l’enfance qui serait déclenché par un évènement dans le présent de la mère en résonance avec son passé.
Le cancer peut ainsi être généré par un conflit psychologique, imaginaire, virtuel ou symbolique.
Exemple : un prof d’université sans enfant déclenche un cancer canalaire sur la séparation avec son élève favori (enfant symbolique) qui est sollicité par une grande université américaine.
Le déclenchement d'un cancer du sein glandulaire peut donc être en relation avec une peur de manquer de « nourriture » et celui d’un cancer canalaire par une peur de séparation (réelle ou imaginaire dans chaque cas).
Eduard van den Bogaert nous raconte : « Une jeune femme, enceinte, avait fait une plastie mammaire qui l'empêchait d'allaiter. Elle avait quatre grandes sœurs qui toutes, pendant leurs grossesses respectives, avaient fait des crises d’éclampsie, c'est-à-dire une poussée brutale de la pression artérielle présentant des risques pour la mère et l’enfant lors de l'accouchement. J’avais dit à cette jeune femme que, si elle présentait des signes avant-coureurs, elle devait se rendre immédiatement à l’hôpital. Ce qu’elle a fait et l’enfant est né en urgence par césarienne. Au moment-même où cette jeune femme venait d’accoucher, sa belle-mère ménopausée s’est réveillée brutalement avec un écoulement de lait d’un sein. Celle-ci avait ressentie à distance la naissance de sa petite-fille et le danger d’être mise en couveuse et pas allaitée par sa mère. Donc, cette grand-mère s'est mise à faire du lait pour nourrir sa petite-fille. Or, cela se passait au XXIe siècle en Belgique et non pas dans la forêt amazonienne. » Voici l'exemple d'un danger de survie virtuel déclenché par le cerveau ! En effet, il n'avait pas de réalité physique, il y avait une multitude d’autres possibilités de nourrir cet enfant dans cet hôpital. Dans ce cas, l’enfant aurait pu être en danger s’il n’y avait pas eu l’intervention obstétricale et du lait de substitution mais en aucun cas il ne serait mort de ne pas avoir été allaité par sa mère...
• Sein droit et sein gauche
Comme nous venons de le voir, à chaque type de cancer du sein correspond un facteur déclencheur « type ». Le décryptage bio médical est allé plus loin en parlant d'une différence également entre le sein droit et gauche.
Une femme droitière, tient son enfant, spontanément sur le bras gauche afin de garder sa main droite plus habile disponible. L'enfant est alors en contact avec le sein gauche. Quand une femme marche dans la rue avec son nourrisson blotti sur son bras gauche, elle tient avec son bras droit le bras gauche de son mari. Mais étant nourrisson dans le bras gauche de notre mère, c’est notre côté droit qui est physiquement en contact avec le père en le tenant de la main gauche. Le côté gauche est celui en contact avec le père. Ceci revient à dire que le sein gauche exprime le rapport à l'enfant et au père tandis que le droit le rapport à la mère et au mari. Cela vaut pour une femme droitière. Pour les femmes gauchères, ou les enfants de mères gauchères, c'est l'inverse.
Symboliquement, pour une femme droitière atteinte d'un cancer glandulaire, son sein gauche indique un conflit de danger de vie pour le petit, tandis que si c’est le sein droit cela signe un conflit de danger de vie avec le mari (et inversement pour les gauchères).
Pour une femme droitière atteinte d’un cancer canalaire, si c’est le sein gauche qui est touché, cela signale un conflit de séparation avec le petit tandis que si c’est au sein droit, cela exprime un conflit de séparation avec le mari ou partenaire (et inversement pour les gauchères).
Allaitement et vie moderne
Pourquoi l'allaitement maternel est-il si précieux ? L'allaitement ne fait pas que nourrir l'enfant, il transmet également l'amour et la sagesse de la mère à l'enfant. Quand l'enfant tête, il est au contact du cœur de sa mère, il entend battre tout cet amour qui pulse derrière la poitrine maternelle. C'est un atout précieux pour un enfant de grandir dans le sentiment de sécurité maternelle !
Dans la société actuelle, il n'est cependant pas toujours facile aux jeunes mères d'allaiter leur enfant. Souvent, elles reprennent rapidement le travail. De surcroît, les mères sont également confrontées à de nombreuses séparations : école, travail et crèche... Combien de mères entretiennent, souvent malgré elles, l'idée que leur enfant, séparé d'elle, est malheureux et en danger ? C'est une souffrance de « séparation virtuelle » assez répandue. Il arrive bien souvent que les femmes s'inquiètent lorsque leur mari ne sont pas avec elle. Une inquiétude qui peut se transformer en angoisse si dans l’histoire généalogique des drames ou des tromperies ont eu lieu lorsque les femmes étaient séparées de leur mari. L’émotion vécue par leur ancêtre mémorisée dans les gènes se réveille et rentre en résonance avec leurs propres émotions.
Nous ne traversons pas la vie sans quelques épreuves et embûches... Celles-ci nous font souvent être plus forts mais parfois laissent quelques « séquelles » qui nous empêchent d'avancer sereinement. Nous n’avons pas appris à nous arrêter, à faire le point sur les épreuves qui secouent nos nids pour en comprendre le but, le sens et la sagesse que nous pouvons en retirer. Le nez dans le guidon ou l'attention capturée par nos multiples écrans, nous ne cherchons pas à avoir une vue d'ensemble de la situation, à sortir des jugements de bien et de mal que nous avons pu poser. Bien souvent c'est en ravalant nos ressentis que nous allons de l'avant tant bien que mal. Ce manque de mise en mots peut créer bien souvent en nous un effet boule de neige que nous finirons même par transmettre à notre descendance. Tôt ou tard nous serons peut-être même témoin de la répétition des drames aux seins de nos nids à travers le vécu de notre descendance.
Fort heureusement, si toutes ces inquiétudes récurrentes donnent de mauvaises informations au cerveau, nous avons de nombreux outils en psychothérapie pour transformer nos croyances erronées et nos inquiétudes inconscientes et redonner une information juste au cerveau. Il s’agit d’une remise à jour de nos programmes existants pour pouvoir les utiliser avec plus d'efficacité et de s’ouvrir également à la possibilité d'en télécharger de supplémentaires pour enchanter nos vies.
Il n'y a aucun jugement sur la personne. Chacun essaie de faire de son mieux et apprend par essai, réussite ou erreur. Chacun a reçu une programmation généalogique et périnatale qu’il a appris à utiliser de façon autodidacte. En l’analysant et en la comprenant pour l’utiliser au mieux, la vie au sein de nos nids devient plus harmonieuse.
Prévention
Mieux comprendre les mécanismes de la maladie permet une meilleure prévention. En connaissance de cause, une patiente avertie, en prenant soin des conflits qui surgissent dans son nid, prendra soin de ses seins. Il en va de même pour un homme. S’il comprend lui aussi le mécanisme des différents cancers des seins, il pourra lui aussi prendre soin des seins de sa partenaire et l’accompagner sur son chemin de vie.
Un thérapeute cherchera avec sa patiente atteinte d'un cancer du sein les conflits potentiels de « nid », quel problème réside dans le nid de la femme (réel, virtuel, imaginaire ou symbolique), avec son partenaire, géniteurs, ses enfants et équivalents.
Un thérapeute face à une patiente atteinte d’un cancer du sein, effectuera un état des lieux des différents nids qu’elle fréquente, comme son nid familial, professionnel, voir para familial, comme celui d’une communauté spirituelle ou sportive par exemple. Il cherchera, avec elle, les tremblements de terre et les secousses sismiques réelles, imaginaires, virtuelles ou symboliques en lien avec les différents protagonistes résidants au sein de ses nids.
La prévention faite par le dépistage régulier ne devrait pas avoir pour unique but une opération précoce mais également éveiller la femme à œuvrer sur ses conflits et toutes les souffrances présentes et passées en rapport à l'enfant, à son partenaire, à sa mère et à son père au sein de la famille ou à toute personne incarnant ces rôles symboliques dans sa vie.
Les femmes extrêmement inquiètes dès qu’elles sont séparées de leurs enfants ou de leur mari, expriment probablement un manque de nourriture affective et de protection maternelle et/ou de défense paternelle chez elles. Autant de prises de conscience nécessaires pour qui désire solidifier ses bases, se rapprocher de sa véritable nature et oser l’exprimer.
Prendre conscience de ses blessures et faire un travail sur soi permet de ne pas donner un terrain propice au développement du cancer.
Prendre conscience de ses blessures et les sublimer permet d’exprimer sa beauté intérieure et de s’ouvrir à l’abondance de la vie sans avoir besoin d’un cancer pour y arriver.
Que pouvons-nous faire ?
Faire de notre mieux
Lors d'une pathologie comme le cancer du sein, chaque femme va devoir prendre des décisions. Elle va devoir apprendre à décider à partir de son ressenti profond et non à partir de sa tête empreinte d’innombrables peurs. Les conseilleurs ne sont pas les payeurs. Le moment n’est pas de suivre un avis extérieur qu'il soit ami, proche, maitre… dicteur de conduite mais de trouver sa direction intérieure. Il s'agit d’apprendre à tenir son cap avec féminité, c’est-à-dire souplesse, douceur et ouverture à soi. En sachant que ce faisant, il est possible de changer d’avis en fonction de ce qui survient.
C’est à chacune de trouver les meilleurs choix thérapeutiques en fonction de son corps et de son mental. Faites-vous aider, demandez plusieurs avis. Orientez-vous vers quelqu'un en qui vous avez confiance... puis mettez-vous à l'écoute de la réaction de votre corps, se sent-il lui aussi en confiance ou au contraire en réaction ? C'est une phase importante de la maladie, parce que votre décision doit être en accord avec vous-même, votre mental tout comme avec votre corps. Un alignement qu’il est parfois difficile à ressentir lorsque nous sommes secouées par la peur ou que nous n’avons tout simplement pas développé cette capacité à s’aligner. Il n'existe pas une seule bonne solution pour tous... Nous sommes tous différents et uniques.
Cependant, une réelle décision vous permettra de vous rendre à l’hôpital dans une autre attitude que celle de vous prendre pour un mouton. Tel est peut-être le début du chemin, se prendre par la main, arriver à s’écouter, à se dire, à se positionner au sein de ses différents nids. En attendant que les peurs se dissipent, que l’évidence du choix s’impose, ne perdez pas de temps. La seule erreur est de ne pas vivre tant qu’on est vivant. Commencer donc par apprendre à vivre, à poser des choix de santé et d’enchantement. Devenez les poètes de votre vie, faites de vos vies des œuvres d’art. Rentrer en contact avec vos seins, apprenez à leur parler, à les considérer pour ne pas vous retrouver à la veille d’une ablation désespérée de les perdre.
Eduard, médecin homéopathe et Judith, coach de vie, éveilleuse de ressources, pratiquent la Médecine Sensitive Coopérative®. Cela consiste à remettre le patient au centre de sa guérison et à l'aider à développer ce ressenti si précieux... C'est vous qui vivez dans ce corps ! Vous qui pouvez ressentir ce dont il a besoin, bien sûr accompagné d'un thérapeute de confiance qui vous y aidera. Cette attitude et cette écoute sensible du corps permettent une ouverture sur les différents soins complémentaires... Il ne s'agit plus d'opposer mais d'unir... par exemple, la « Ligue contre le cancer » suisse a sorti un guide des approches Complémentaires pour accompagner les personnes atteintes de cancer et leurs proches ». Il a pour but d'éclairer le patient sur les différentes possibilités. Nombre de possibilités complémentaires aident à supporter les effets secondaires des traitements. Le traitement médical soigne votre corps mais qu'en est-il de votre moral ? Quand l'angoisse du patient est soulagée, le corps réagit mieux à la chimiothérapie... Arrêtons d'opposer et additionnons les potentialités, nous y serons tous gagnants !
Soigner notre « nid familial »
« Tout ce qui ne vient pas à la conscience revient sous forme de destin. » a écrit Carl Gustav Jung, psychiatre suisse... Eduard et Judith Van den Bogaert vont en ce sens : « En présence de cancer, comme pour toutes les maladies, chez la femme, il est bon de s’interroger sur les rapports au sein de la famille ».
Etant donné que le cancer du sein est lié à un conflit du « nid », il est judicieux de prendre en compte l'histoire familiale. Au cours de la vie, une famille rencontre inévitablement des épreuves (décès, maladie, …) et transmet un mode culturel d'éducation.
Dans certaines familles, les fausses couches, la mort du nourrisson, ou l'accouchement avant terme viennent toucher de façon récurrente la lignée... créant une peur assez « légitime » chez les femmes qui en sont issues. Certains enfants ne trouvent aucune sécurité auprès de leur père ou de leur mère aux comportements suicidaires ou déplacés. L'hérédité n'est pas que sur le plan génétique mais bien dans l'histoire de la famille transmise de mère en fille par les cellules, le sang et le lait mais aussi de père en fille par des ondes et le lait prostatique.
Faire son arbre généalogique et voir les relations familiales permet d'apprendre à mieux comprendre la transmission de la famille et à ne pas reproduire ou à se laisser guider émotionnellement, par les peurs de nos ancêtres dans notre vie actuelle. Qui voudrait transmettre ses peurs et ses souffrances à ses enfants ? Explorer cette transmission permet de voir l’impact sur l’estime de soi, la connaissance de soi, sur l’image que l’on a de soi et l’amour qu’on se porte.
Afin de mieux comprendre la proposition du psychothérapeute, voici quelques questions posées à la patiente : quel rapport avez-vous avec vos seins ? Cela permet de connaître le rapport avec le père et mère dans le nid d’origine. Quel rapport ont-elles eu avec la beauté, la protection et la nourriture qu’ils leur apportaient où justement ne leurs apportaient pas.
Il est parfois judicieux avant de plonger dans une analyse de ses blessures d’enfance, de se fortifier, de découvrir et exploiter ses ressources pour naviguer dans la tourmente. Il est peut-être judicieux de découvrir ses envies et de s’ouvrir à notre futur de rêve en arrivant à le définir. Au nom de quoi voulons-nous vivre ? Qu’est-ce que nous regretterions de ne pas avoir fait ou pas assez fait si nous devions mourir dans 6 mois ?
Etudier notre généalogie sur quatre générations permet de fouiller dans la façon dont nous nous représentons notre passé sans tomber dans une fosse de souffrance. Le moment est sûrement venu d’apprendre qu’il n’est pas nécessaire de souffrir pour grandir, qu’il est aussi possible de cultiver et de prendre soin de cultiver des émotions qui nous vivifient pour aller de l’avant.
Les femmes n'ayant pas eu la protection maternelle, rendues à l'âge adulte, responsables et autonomes peuvent apprendre à pourvoir elles-mêmes à leur protection ainsi qu’à la nourriture matérielle et affective qui leur a manqué pour oser révéler leur beauté. Le monde se meurt d’un manque de féminin, il n’attend qu’une chose, que chaque femme se révèle.
Pour avoir co-suivi un grand nombre de patientes atteintes du cancer du sein, le Dr Eduard Van den Bogaert et Judith Van den Bogaert montrent que la maladie nous alerte de l’urgence à évoluer et nous y aide. Ils nous démontrent que « derrière tous comportements et toutes maladies se cachent une intention « Sage et positive » nous permettant d'évoluer et de transmettre le meilleur de nous-mêmes autant à nos enfants qu’au monde. La plus puissante des transmissions est de montrer comment s’ouvrir à ce qui est et s’y adapter afin d'ouvrir les portes de l’abondance de la vie. Une vie dans laquelle le lait coule alors à flots ».
La Médecine Sensitive Coopérative®
Le mot « médecine » renvoie aux connaissances de la Médecine Factuelle c’est-à-dire des faits prouvés scientifiquement. Le mot « sensitive » enrichit la pratique de la médecine au travers de l’éveil des 6 sens que ce soit celui du patient ou du spécialiste de la santé. Judith propose la « Light Sensitive Danse » qui enseigne la façon de laisser parler le corps conscient par l'éveil des sens et d’utiliser les capacités du mental pour mettre en mots son message.
Et enfin « coopérative » pour co : « ensemble » et opérer : « œuvrer ». Il s'agit d'œuvrer ensemble, pour non plus s’opposer mais s'apposer et ainsi nous unifier.
Ces trois mots réunis arrivent à marier les complémentarités de ce couple afin d'accompagner le patient sur son chemin de guérison.
Quelles sont les principes de la Médecine Sensitive Coopérative® ?
C'est une combinaison entre la médecine allopathique, homéopathique, chinoise, ostéopathique, la mise en mouvement du corps et le décryptage de la pathologie par rapport à l'histoire généalogique et périnatale et personnelle du patient... Beaucoup de voies complémentaires pour atteindre ensemble un seul but : réveiller la capacité d'auto-guérison que possède en lui tout être humain.
Le monde scientifique confirme aujourd'hui par de nombreuses expériences que nous avons tous en nous une capacité psycho-neuro-biologique de retour à la santé et également une capacité à se rendre malade. La médecine la dissimule encore souvent sous le mot « placebo » (je plais) ou « nocebo » (je hais) mais c'est bien une réalité inhérente à la nature humaine.
Cette puissance de régénération et d'auto-guérison est bien mise à mal chez nombre de personnes dans nos sociétés modernes ! Y porter attention est un élément essentiel sur le chemin de guérison.
Cas clinique : Sylvette témoigne
« Je consulte en avril 2015. Les catastrophes s'accumulent dans ma vie depuis plusieurs années. Je me sens le pantin des circonstances, je désire reprendre le contrôle de ma vie. Je sors d’un parcours allopathique prescrit pour un cancer canalaire infiltrant du sein gauche, avec deux tumeurs, une grosse et une petite. J’ai subi une ablation partielle, de la radiothérapie et suis sous hormonothérapie.
Ces soins n’ont soigné que mon sein, ils n’ont eu aucun impact guérisseur sur ma santé mentale. Personne n’a détecté mon désir de mettre fin à ma vie surtout après mon ablation.
C’est ma chienne Margot qui a été mon premier médecin sensitif. Elle qui a sauté sur mon lit chaque matin, qui m’a léchée et m’a donné des coups de tête pour me re mettre debout. Elle a fait tout ce qu’elle pouvait pour me mettre en vie, comme je l’avais fait pour elle en l’arrachant aux personnes qui la martyrisaient.
La douleur des effets secondaires m'a conduit à d’autres médecines et à écouter le langage de mon corps. L’oncologue m'a déclaré en rémission. J’ai eu l’opportunité de changer le cours de mon existence. Il me reste à comprendre le sens de ma maladie.
En 2012, ma mère déclenche un cancer de l’endomètre (corps de l'utérus). Je m’en occupe comme d’un nourrisson en péril nuit et jour jusqu’au 20 avril 2013, jour de son euthanasie, que j'accepte la mort dans l'âme. Métastasée de partout, les poumons remplis d’eau, (cf. le liquide amniotique de la mère). Sa mort est atroce.
Un an plus tard, on me découvre un cancer du sein gauche. Depuis le diagnostic du cancer de ma mère, tout est confus en moi. Nous nous étions promis que si l’une de nous recevait un diagnostic grave, nous aurions l’honnêteté de nous le dire. Lorsque les médecins m’ont annoncé qu’il ne lui restait que quelques mois à vivre. Je l’ai trahie par rapport à ma promesse. Je le lui ai caché. Je sentais dans ses silences qu’elle avait compris mais nous ne sommes jamais arrivées à en parler. Très vite, je suis devenue la mère de ma mère. J’ai pris soin d’elle comme elle l’avait fait pour moi. Le côté fusionnel de notre relation n’a fait que s’amplifier.
Nous sommes devenues inséparables, comme une mère et son embryon, son fœtus et son nouveau-né au grand désespoir de mon père qui, jaloux et impuissant face à notre union, est devenu violent et agressif. Toute jeune, je disais déjà à ma mère : « Depuis toujours et pour toujours ».
Je n’arrivais pas à accepter que la nuit de la mort de ma mère, mon père ait tardé à m’appeler alors qu’elle me réclamait. J’avais à nouveau la sensation de faillir à ma promesse : le « pour toujours » signifiait aussi je te suivrai jusque dans la mort.
Cet événement douloureux devait correspondre à la grosse tumeur (tu meurs) de mon sein. Sortir de l’hôpital un 20 avril, jour de sa mort, était comme une autorisation à vivre. Mais qu’en était-il pour la petite tumeur ?
J’avais une petite chienne labrador, Zita que mon amour Yvan m’avait offerte au moment de ma fausse couche. C’était une chienne maltraitée que quelqu’un avait pendu à un arbre comme un fœtus à sa mère par le cordon ombilical. Très vite, un profond lien s’est tissé entre elle et moi. Nous vivions une entente fusionnelle hors du commun.
En 2012, juste avant l’annonce du cancer de ma mère, j’ai dû prendre la décision d’euthanasier Zita. Ses poumons étaient remplis d’eau et la vétérinaire ne pouvait plus rien pour elle. L’euthanasie se déroula très mal. Zita se mit à hurler en me jetant un dernier regard désespéré. Je suis tombée dans une profonde dépression me vivant comme la tueuse de l’être que j’avais aimé et qui m’avait aimé le plus au monde. Un morceau de moi était parti avec elle.
Je réalisais qu’en fait, le départ de Zita avait ravivé la perte de mon bébé et le départ violent de son père, Yvan. Quelques années après m’avoir offert Zita, Yvan s’est suicidé. Elle représentait notre dernier lien. Avec sa mort, c’était un barrage de douleur non traitée qui s’écoulait dans ma vie jusqu’à me submerger.
Au fil des recherches, je réalisais que je n’avais jamais su prendre ma place de femme, d’épouse, de fille ou même d’amie. J’avais passé ma vie à être une sauveuse.
Avec la mort d’Yvan, de Zita et ensuite de ma mère, j’avais laissé partir des morceaux de moi. Je me sentais l’ombre de ce que j’avais été, tout en ressentant que je n’avais jamais été moi-même.
Pour rester en rémission, le premier but de ma maladie était de sortir de ces relations fusion/confusion et d’exister pour moi-même. Et cela commençait par contacter mes ressources pour oser la réalisation de mes envies.
C’est mon autre chienne Margot qui m’a remise sur la voie. À la fin de mon traitement, de maladie et de vieillesse, ses poumons se sont eux aussi remplis d’eau. Cette fois, j’ai agi autrement. Je lui ai demandé de me faire un signe si elle désirait être euthanasiée et elle m’a léchée. La communication était claire, tout s’est bien passé.
C’était devenu évident, ma nouvelle « mission » était en lien avec le soin aux animaux. Margot m’avait aidée à sortir de mon rôle de sauveuse, de tueuse ou de sainte et à passer à autre chose.
J’ai choisi des formations pour cultiver mes dons. Mon premier choix a été l’homéopathie sensitive. J’y ai trouvé les outils qu’il me fallait et j’ai littéralement décollé dans ma capacité à soigner. Soigner les animaux était une façon de sublimer la mort de Zita, de faire le deuil de mon bébé et d’Yvan. En me réalisant, mes souffrances physiques et psychiques s’envolaient.
La communication et l’homéopathie sensitive, ainsi que la Light Sensitive Dance développaient mes capacités d’ouverture, de réceptivité et d’accueil. Je me suis rapproché de mon corps, de l’amour de moi-même, de mes capacités féminines et ainsi de la vie.
En étudiant ma généalogie et de ma périnatalité, j’ai ouvert les yeux sur des situations douloureuses et j’ai pu tourner la page. Paul, mon père, avant de se marier avec ma mère, s’était marié à Sylvie. Cette dernière est morte en donnant naissance à leur enfant. Paul n’a jamais fait le deuil de Sylvie ni de son petit garçon à naître, qu’il avait nommé Nicolas.
Lorsqu’il a rencontré Lisa, ma mère, il a décidé de vivre à côté de la maison des parents de son épouse décédée. Lorsque leur premier fils est né, il l’a nommé Nicolas. Très vite, ses ex beaux-parents se le sont accaparés avec le consentement de Paul et malgré le refus de ma mère. Nicolas, gâté par ses pseudos grands-parents, n’avait de cesse de vouloir les visiter, leur maison étant juste à côté, c’était aisé.
Lisa accoucha ensuite de moi et mon père me nomma Sylvette en mémoire de sa première épouse « Sylvie ». Les ex beaux-parents de mon père laissèrent ma mère s’occuper pleinement de moi afin qu’elle arrête ses tentatives de récupérer son fils.
C’est donc avec moi, que ma mère a tenté de panser sa douleur sans fond en me comblant d’amour que je lui rendais au centuple. L’union pathologique était signée.
Plus tard, Nicolas adulte, coupa les liens avec notre mère et il ne voulut pas la revoir alors qu’elle était souffrante. En tant que sauveuse, j’aurais voulu arranger la situation mais mon frère me haïssait. Il n’avait pas réussi à comprendre que c’était le deuil non fait de notre père et de ses ex beaux-parents qui lui avaient volé l’amour que notre mère avait tant cherché à lui donner. Il n’avait pas compris que c'était par souffrance que notre mère avait créé un lien si profond avec moi et qu’elle en était morte d’être séparée de lui.
Grace à un travail profond en généalogie, je comprenais mon histoire et j’arrivais enfin à pardonner.
Aujourd’hui, je développe mes dons sensitifs au quotidien. Je ne me sens plus en rémission, je me sens à présent en mission et j’apprécie cette nouvelle étape. C’est grâce au lien avec les animaux et la nature, qu’il m’a été possible de retrouver ma joie de vivre sur terre.
Sylvette, en coopération avec Judith Van den Bogaert
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« ... Guérir n'est pas qu'affaire d'expression des émotions, c'est aussi une question de connaissance. Sans nouvelles informations, nous restons souvent bloqués dans les mêmes circuits de signification qui ne nous apportent rien de neuf et ne nous aident pas. » Guy Corneau
« Les personnes qui veulent guérir pour guérir ne guérissent pas. Celles qui ont un but, qui aiment et qui veulent encore jouir de la vie arrivent à s'en sortir. » Claude Sabbah
« Nous ne sommes pas responsables de tout ce qui nous arrive mais nous avons la tâche de l’intégrer à la trame de notre vie et d’en faire du sens. » Guy Corneau (la guérison du cœur)
« Donner un sens permet de reprendre les commandes, de devenir responsable de ce qui nous arrive et ainsi de pouvoir décider de le changer si nous le voulons. » Michel Odoul
« Le médecin soigne, le patient guérit » Dr Reuter