Itinéraire de guérison d’un burn out sévère : "Du burn out au light in", le chemin de guérison d’Estelle

Fréquence de l’eau

Ce récit est plus qu’un témoignage personnel. C’est un miroir pour tous ceux qui cherchent une autre manière d’être au monde. À travers le parcours d’Estelle, c’est une invitation à explorer une guérison qui dépasse l’individu, une régénération qui touche aussi le territoire, les collectifs, et une mémoire de l’eau à réactiver ensemble.

L’eau, dans ce récit, est plus qu’un élément : elle devient chemin, médecine, enseignante, et matrice. Chaque étape de transformation que traverse Estelle est rythmée par un rapport intime à l’eau – qu’elle soit source, lac, océan ou vapeur. Ce fil conducteur irrigue l’ensemble du parcours et offre, en miroir, une voie de régénération pour chacun et pour le collectif. Ce texte parle d’un burn-out, oui, mais surtout d’un passage. Un passage de la survie à la création, du vide à l’élan, de l’oubli de soi à l’incarnation.

I. Le Souffle de Capoue : un congrès vivant

Sur les terres vibrantes du Domaine de Capoue, au Congrès sur "L’eau dans tous ses états", quelque chose s’est levé. Quelque chose d’à la fois ancien et radicalement nouveau.

Un événement gratuit, dans le sens étymologique, c’est-à-dire "accordé avec grâce". La fondation Dolce Vita, portée par le désir de réconcilier science, conscience et régénération, a permis à chaque expert, d’œuvrer à leur tour dans un pur élan du cœur.

La médecine de l’eau ne calcule pas, elle coule de source et rien ne l’arrête. Dans cette énergie, tout acte devient psycho-magique. Vivre un moment de rupture avec l’ancien modèle du profit ou du mérite, transforme subtilement.

Ce cadeau du vivant a résonné en tous ceux qui étaient présents et circule à présent à travers nous, nos paroles, nos écrits et tous ceux qui, à présent, liront ces lignes.

Dans cet espace de transmission rare, se sont croisés chercheurs, artistes, thérapeutes, scientifiques de terrain, chamans, agriculteurs et rêveurs éveillés. Nous nous sommes retrouvés réunis autour d’un même souffle : celui de l’eau, de la guérison, et d’un nouveau paradigme à incarner.

II. L’effondrement : quand le corps dit stop

Mais pour comprendre ce qui s’y est vraiment joué, il faut revenir au début. Car ce congrès est né d’un effondrement. Celui d’une femme, Estelle Rinaudo, et à travers elle, celui d’un système, d’une époque, d’un mode de vie où l’humain oublie qu’il est eau, qu’il est vibration, qu’il est nature.

Estelle, autrefois active dans la "Sleepingless University", la Singularity University de la Silicon Valley, "l’université où on ne dort jamais", et sacrée à Rio de Janeiro pour ses actions professionnelles, n’avait cessé de performer et gagner. Jusqu’à ce que son corps s’écroule. Un burn-out foudroyant l’a clouée plus d’un an au lit, et aucun traitement pour la relever.

C’est une gorgée d’eau qui a tout changé. Pas une eau magique. Une eau de source. Naturelle. Froide. Vivante. Vibratoire. Celle du domaine de Capoue.

III. Le retour à la source : se laisser porter par l’eau

C’est ainsi qu’elle a commencé à sentir, au creux de l’obscurité infernale où elle était plongée, une force revenir. Non pas l’énergie de faire, mais la mémoire de ce qu’elle est.

L’eau est subitement devenue soin, thérapeute, enseignante. L’eau est devenue la voie, celle capable de la sortir de cette sensation de calcination intérieure.

Elle n’a pas guéri. Elle s’est mise en route. Et a compris ce que signifiait gagner de l’énergie minute par minute. Semaine après semaine. Elle a laissé la vibration du lieu et de l’eau la porter. Clouée au lit, privée du faire, et du fuir, elle a senti.

Il y a eu ensuite l’enseignement du lac du domaine. Un jour, elle a su à nouveau marcher jusqu’à lui et nager. Et là encore, elle a senti : l’eau a subitement calmé cette sensation d’incendie cérébral. Le lac est devenu le meilleur moyen d’apaiser son système nerveux, d’arrêter la rumination incessante pour penser à nouveau et surtout rêver.

IV. L’appel de l’océan : retrouver le silence matriciel

Puis il y a l’appel de la mer. Là, elle a plongé. En apnée. Et elle a rencontré le silence. Le vrai. Le premier. Pas celui du manque. Celui de la matrice et de la sensation d’unité qui s’y trouve. Elle s’est reconstituée.

Elle plongeait dans l’origine. Elle se reconnectait à l’eau première. Elle redevenait vivante.

Dans ce silence total, voir les rayons du soleil pénétrer la mer pour se refléter en elle a imprégner son regard. En même temps que cette masse d’eau obscure et inquiétante être illuminée, c’était toute son obscurité intérieure qui mentait aussi.

Elle a compris que le souffle n’était pas juste une fonction : c’était un message. En langue des oiseaux, le mot “oxygène” est fait du verbe occire et gène. "Tuer ce qui dans mes gènes m’empêche de me relier au souffle" ou, par le souffle, vivifier les gènes. Ou encore : "tue tout ce qui te gêne dans ta reliance au souffle, au prana, à l’énergie vitale".

V. Le séminaire « Envie » : des eaux profondes aux eaux chaudes

C’est en suivant le flux de l’eau que le séminaire "L’Envie qui Met en Vie : Offrez à Votre Esprit et Votre Corps un Deuxième Souffle de Vie" dans les thermes d’Albano a surgi. Un titre simple, mais qui, pour elle, allait tout changer. De l’eau froide, elle est passée dans l’immersion des eaux chauffées par la terre-mère.

Albano signifie "qui élimine la douleur". Pendant trois jours d’alternance de théorie et piscine, la sensation de douleur corporelle qui lui donnait l’impression qu’un "camion lui était passé dessus" l’a quittée. L’eau chaude l’a enveloppée, elle s’est abandonnée, décontractée. Les vibrations lentes de la musique mise sous l’eau ont résonné dans son eau intérieure. Une écoute osseuse, qui l’a touchée jusque dans la moelle. Une sensation unique : celle de s’écouter de l’intérieur et de s’entendre au plus profond d’elle-même. S’écouter dans sa structure. Une reconstitution intime. Une remise debout cellulaire.

Elle en est ressortie avec la certitude d’une vraie liste d’âme et non pas d’objectifs dictés. Ce séminaire a aidé à aller de l’avant, à dépasser les peurs et les interdits et surtout à mettre en lumière les blocages qui se dressaient entre elle et la réalisation de ses envies d’âme. Au lieu de passer en force, elle s’est appliquée à les dissoudre peu à peu.

VI. Aurum Metallicum : de l’âme hors à l’âme Or

Ce séminaire était un appel à la Vie: Comment réintégrer le monde sans se faire à nouveau dévorer ? À quoi consacrer son énergie ? Comment ne plus tomber dans l’illusion d’être sur la bonne route et exploser en plein vol ?

Le cap d’incarnation était trouvé, son âme lui avait dicté. La priorité était d’écrire un livre : retranscrire et partager son chemin de guérison, l’approfondir en étudiant le burn-outsous toutes ses coutures.

C’est là qu’est apparu Aurum Metallicum, l’or, métal de lumière, remède homéopathique pour rencontrer son âme, pour trouver et suivre le chemin de son leadership spirituel.

Ce remède était une clé. Une vibration. Un symbole. Proche de la mort, elle avait passé des années en âme hors ; le temps était venu de vivre en âme Or.

Aurum, la lumière, est le remède donné par Moïse lui-même dans l’Ancien Testament : il pulvérise le veau d’or, fait boire l’or à son peuple pour qu’ils cessent d’idolâtrer une lumière extérieure et la rencontrent en eux-mêmes. Pour qu’ils rompent avec leur zone de confort, retrouvent leur leadership, quittent l’esclavage pour marcher vers la Terre Promise.

Aurum Metallicum est le passage de l’âme hors à l’âme OR. C’est la transmutation du désespoir en force, de l’esclavage à la souveraineté, de l’envie de disparaître au désir de créer.

Pour incarner cette vibration, Estelle s’engage pleinement :

Elle plonge dans son arbre généalogique et sonde le terrain qui l’éloigne de ses envies lumineuses. Polir et dissoudre les loyautés invisibles, les injonctions silencieuses, les réparations inconscientes. Chercher l’antidote à la phrase : "ce qui ne revient pas à la conscience revient sous forme de destin" si chère à Jung, la sécurise et donne du sens à ce qui a surgi. Plus question de perdre le nord : prendre racine pour tenir par grand vent. Le temps est venu de s’enraciner dans un limon fertile. Les pierres lourdes tombent sur le sol et se transforment en pierres précieuses. Les pensées obsolètes se dissipent et laissent place à une nouvelle mobilité.

Les questions de libération qu’elle s’est posée pour avancer d’un pas assuré sont claires :

De qui et de quoi était-elle l’esclave ?
Dans quel désert tournait-elle en rond ?
Quelle Terre Promise cherchait-elle désespérément ?
Et quelle était surtout sa lumière refoulée à exprimer pour son bien et celui du collectif ?

VII. Re-Naissance^® : un ancrage depuis la naissance

Portée par sa nouvelle philosophie de vie : "ce qui me fait du bien me met en vie", elle s’inscrit au séminaire Re-Naissance^®. Séduite par l’idée de se reconnecter à la puissance de vie qui l’a accompagnée depuis la conception jusqu’à la naissance, elle s’immerge à nouveau dans ces eaux chaudes de la terre mère.

Ce voyage intérieur l’a reliée à cette force originelle, celle qui l’a mise au monde et qu’elle porte encore en elle. Elle a amplifié l’élan de créer, de désirer, de construire un futur aligné avec sa vérité.

À travers chaque proposition, elle s’est reconnectée à son prénom, porteur de l’esprit de sa mission. Estelle signifie étoile. Depuis, chaque jour lorsqu’elle est nommée, elle se souvient qu’elle est, avant tout, un être spirituel dans un corps humain, une enfant des étoiles venue rayonner sa lumière ici, sur Terre. Un rappel qui lui permet de ne plus se laisser engloutir dans l’inconscient familial et collectif, de rester loyale aux désirs de son âme. Une flamme brûle à nouveau en elle autrement. Cette nouvelle lumière intérieure, elle l’a nommé le Light In. Cette clarté intérieure lui montre la voie à suivre et se laisser éclairer par elle son entraînement quotidien.

Elle a pris conscience que lorsqu’elle s’éloigne du « prendre soin d’elle et ceux qui l’entoure », cette flamme peut vitre redevenir dévastatrice. Ce nouveau cycle de vie à enclencher est celui de l’équilibre, de l’harmonie et son corps le lui rappelle qu’elle s’en éloigne dès que le feu devient trop for…

VIII. Le rire retrouvé : la sirène et la joueuse

Prise dans un vortex de synchronicité, lors du séminaire Re-Naissance^® à Montegrotto, elle assiste à un spectacle de sirènes. Quelque chose en elle renaît : l’enfant, la joie, la joueuse. Elle commande une queue scintillante, plonge, rit dans l’eau et laisse se dissoudre cette injonction collective qui pousse à devenir un adulte sérieux.

C’est léger et profond, symbolique et guérisseur. Sa vie recommence à pétiller de joie. Son cœur vibre à nouveau dans l’action, elle retrouve foi en ses rêves. et en son corps

IX. Jardins d’Aven : le projet incarné

Elle crée les Jardins d’Aven et se lance dans un grand projet : créer une forêt nourricière. Fini de tomber dans le piège du pouvoir ou de l’égo du monde des affaires. C’est au nom d’un idéal de bonté, d’actions bienveillantes pour le monde qu’elle désire œuvrer.

Ce projet lui remet le pied à l’étrier et ravive son désir de créer avec d’autres. Est-ce sa Terre Promise qu’elle est en train de créer ? Un lieu incarné, vivant, fertile. C’est en tout cas un début. Le sien.

Avec sa mère, elle honore et développe Capoue, ce lieu qui l’a nourrie et ressourcée. Elle rêve, comme sa mère, de voir d’autres personnes y venir pour laisser opérer la magie, l’âme qui agit, c’est-à-dire contacter sa propre valeur, ses richesses personnelles, les dons précieux que chacun a à offrir au monde.

Mais au-delà d’un sanctuaire de reconnexion, c’est un jardin du futur qu’elle rêve d’y voir fleurir.

Son besoin profond est de changer de modèle de société. Pour se prévenir du Burn out, elle sent qu il est nécessaire de naître à un nouveau paradigme ou chaque personne devient autonome tout en étant en lien avec les autres. L’époque des « chefs d’entreprises » et des « gourous », le fait de faire peser beaucoup de trop de pouvoir comme de responsabilité sur trop peu de personnes est révolue. Nous entrons dans une époque d’exploration, celle de trouver de nouvelles manières d’être ensemble, de co-créer collectivement, de nouvelle redistribution des ressources comme des responsabilités.

X. HoMSHaM^® : une écologie vibratoire

Et enfin l’HoMSHaM^®, inspirée de l’homéopathie et du shamanisme : une approche vibratoire et intuitive qui lui permet de prendre soin de la nature qui l’entoure, et surtout d’elle-même et de ses proches. Un langage symbolique, une connexion sensible au Grand Arbre du Vivant, un moyen de se relier, de s’écouter et de soigner autrement.

XI. Le congrès de l’eau : transmission collective

Le Congrès de l’Eau. Il est en filigrane de cette liste de désirs d’âme dressée qui ont pris forme dans la réalité » lors du séminaire Envie. Ce projet faisait sens : incarner un nouveau paradigme, inviter ceux qui l’avaient aidée à guérir, leur rendre hommage, et partager cette vibration avec d’autres.

Ce congrès a pris racine dans cet esprit de leadership lumineux, dans ce désir d’aller ensemble vers une terre promise à bâtir.

Ce congrès n’est pas une fin, mais un début. Une offrande. Une transmission. Un appel.

Pourtant, elle est arrivée au bout de sa bucket list d’âme. Ce qui avait été semé, a fleuri. Son livre "Du burn-out au light in" a été publié aux éditions Souffle d’Or, le Jardin d’Aven s’épanouit, Capoue se fait connaître…

Alors maintenant ? Quels seront ses nouveaux projets ? Ou les nôtres, avec elle ? Est-ce un nouveau départ ? Une nouvelle direction collective ? Une terre encore plus vaste à explorer ensemble ?

Le prochain chapitre s’écrit peut-être déjà, en silence, au rythme du vivant.

XII. L’amour comme catalyseur

L’univers, en chemin, a conspiré et lui a envoyé l’énergie de l’amour. L’homme parfait pour elle, pour éclairer sa beauté intérieure, raviver son plaisir d’avancer, et ne plus se laisser embarquer dans des courants créatifs extérieurs à elle.

Elle qui pendant son burn out n’ai écouté quasiment que des musiques brésiliennes pour chanter, danser et « revivre », elle danse à présent avec lui.

C’est à un cours de Forro (for eau) qu’elle a rencontré Sandro (sandr eau). Le jour même où elle a posé l’acte de l’œuvre doré du processus alchimique en Psychogénéalogie suivi à nos côtés : se libérer d’un anneau offert par un prétendant 20 ans plutôt.

Estelle s’est mariée et porte le nom Evengelista-Moreno. Un nouveau cycle commence…

À ses côtés, Estelle se fortifie, ose mieux encore dévoiler la délicatesse de son être. Et elle nous reviendra, c’est certain, avec du nouveau.

XIII. Conclusion : une étoile parmi d’autres

Le chemin de guérison d’Estelle n’est pas une histoire individuelle. C’est un récit de conscience. Un chemin vers un nouveau paradigme, où l’eau, la mémoire, la vibration, la joie, la lumière et la souveraineté deviennent les nouveaux fondements du soin.

Nous ne sommes pas là pour survivre. Mais pour incarner la lumière de notre étoile.

Et peut-être que, vous aussi, avez-vous soif d’or intérieur, de laisser votre âme devenir une Star, et pour se faire de l’aider à incarner sa mission de vie.

Important : Les informations et expériences partagées dans ce témoignage sont le reflet d’un parcours personnel et ne sauraient constituer un avis médical ni se substituer à une consultation professionnelle. Chaque individu doit consulter un professionnel de santé qualifié avant d’entreprendre toute démarche liée à sa santé ou à son bien-être. Ce texte est un partage d’affirmation d’un parcours personnel. L’auteure décline toute responsabilité en cas d’interprétation ou d’application des informations contenues dans ce récit sans l’avis d’un spécialiste.