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Psychogénéalogie, constellations… et le tabou de la périnatalité

Résumé 🌿

Femme enceinte et Arbre de la Vie

Nos histoires familiales nous façonnent : la psychogénéalogie et les constellations familiales révèlent comment nos vies résonnent avec celles de nos ancêtres. Mais il existe un territoire encore plus intime et tabou : la périnatalité — de la conception à l’âge de 3 ans.

👉 Dès le ventre maternel, le bébé ressent, réagit et dialogue déjà avec ses parents par un jeu de transferts (attentes, projections inconscientes) et de contre-transferts (réponses du fœtus ou du petit enfant). Comprendre ces dynamiques éclaire nos blessures mais révèle aussi nos forces.

L’étude de la Méta-Natalité® ouvre alors une voie de libération et de transformation : retrouver sa puissance intérieure, aligner ses choix avec l’âme, et contribuer à plus d’harmonie dans le monde.

Psychogénéalogie, constellations… et le tabou de la périnatalité

Nous avons compris que nos difficultés dans le présent peuvent être éclairées par ce qui est survenu dans le passé.

Nos échecs amoureux, nos blocages familiaux, nos épreuves professionnelles trouvent parfois leur sens dans l’histoire de ceux qui nous ont précédés.

En explorant la psychogénéalogie ou les constellations familiales, nous découvrons des résonances entre notre vie et celle de nos ancêtres.

Nous comprenons que nous ne sommes pas « le problème », mais le maillon d’une chaîne. Que nous ne sommes pas inaptes, mais confrontés à un défi : ne pas réagir seulement « comme eux » ou « contre eux », mais inventer une autre voie.

✨ Ce travail, parfois inconfortable, nous aide à sortir du désenchantement. Conditionnés par des habitudes relationnelles et des répétitions, nous finissons souvent par vivre en demi-teinte, comme des ombres de nous-mêmes. La psychobiogénéalogie met de la lumière sur ces schémas : elle montre comment ils nous façonnent, mais aussi comment nous pouvons les transformer.

La périnatalité : un territoire tabou

L’archaïque de nos origines

Mais il est un territoire encore plus intime, que nous frôlons à peine : la périnatalité.

Nos neuf mois de gestation, notre arrivée sur terre, nos trois premières années.

👉 Revenir à cet archaïque, c’est comme toucher le noyau brûlant de soi.

Une vision culturelle oubliée

Au Japon, par exemple, pendant des siècles, un enfant avait déjà un an au moment de sa naissance, comme pour reconnaître la dignité et l’importance de ce temps invisible.

Et c’était si juste ! Ce n’est pas rien que de se construire un corps en neuf mois, tout en s’ouvrant déjà au ressenti.

👶 On le sait aujourd’hui : le fœtus ressent.

Il perçoit l’état émotionnel de sa mère, de son père, de l’effet que les événements de la vie ont sur eux, et la manière dont ils y réagissent.

Un exemple frappant : la tempête de neige au Canada

Des études ont montré que des enfants nés de femmes enceintes surprises par une tempête de neige et réfugiées dans des gymnases développaient plus tard de l’asthme. Comme si l’étouffement ressenti par leur mère avait été transmis directement.

👉 Et si la généalogie de ces parents avait été étudiée, on aurait sans doute retrouvé des ancêtres morts d’étouffement. L’événement n’aurait alors fait que réactiver une mémoire enfouie.

Et qu’en est-il du père, présent dans ce gymnase aux côtés de sa compagne ? Pourquoi son ressenti à lui n’a-t-il pas été étudié ? Comme si l’on refusait encore de voir que le père impacte lui aussi le fœtus, que celui-ci vibre de son patrimoine génétique, porte ses cellules, et résonne avec ses états.

Une grossesse transformée en maladie

En Occident, à force de multiplier les examens, nous avons parfois transformé la grossesse en maladie, et la périnatalité en enquête sur ce qui « ne va pas ».

⚠️ Ce suivi, loin de rassurer, stresse les parents.

Cette période est toujours source d’inquiétude : le degré de nouveauté est à son comble. On ne vit plus à deux mais à trois. Les statuts changent : on devient mère, on devient père.

Les deux scènes qui se superposent

À ce moment, ce qui s’est joué entre nos propres parents resurgit avec force. C’est comme si deux scènes se superposaient : la nôtre et la leur.

Comme si leurs conflits, leurs projections, leurs transferts venaient soudain se rejouer dans notre couple.

👉 Et c’est à nouveau bien fait : cela nous permet de réaliser ce dans quoi nous avons été plongés comme fœtus, nouveau-nés, petits enfants.

À ce moment crucial, il est vital de ne pas se laisser déposséder de notre vie par cette « deuxième scène ». De décider ensemble de transformer la répétition en conscience.

💡 Transfert et contre-transfert : la clef oubliée

Le transfert est ce que les parents projettent sur l’enfant :

  • Leurs attentes (« ce sera une fille/un garçon », « il réussira là où j’ai échoué »),
  • Leurs peurs (« et s’il est malade ? », « et si je ne suis pas à la hauteur ? »),
  • Leurs projections inconscientes, héritées de leur propre enfance ou des représentations sociales (« un fils perpétue le nom », « un enfant sauve un couple »).

👶 Puis vient le contre-transfert de l’enfant. Et il commence déjà in utero :

  • Se cacher au fond de l’utérus quand la grossesse est menacée,
  • Refuser de se montrer à l’échographie si son sexe déçoit,
  • Ajuster sa présence, ses mouvements, son exposition selon l’ambiance émotionnelle.

Après la naissance, cela prend d’autres formes :

  • Devenir l’enfant parfait,
  • Se rebeller pour exister,
  • Se taire pour ne pas déranger,
  • Porter une loyauté familiale inconsciente : « je vais réparer pour eux ».

👉 Mais si les parents réfléchissent à leurs transferts, une transformation devient possible. Ils rencontrent leurs blessures, se libèrent de ce qu’ils auraient voulu, cessent de projeter. Alors, l’enfant peut à son tour relire ce qu’il a reçu et transformer ses réponses en forces pour accomplir sa mission d’âme.

✨ Ce que l’on croit « mal fait » est souvent très bien fait. Tout à du sens, celui de nous conduire dans la direction de la mission de notre âme dans chaque domaine de vie

🌱 La promesse de la Méta-Natalité®

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L’étude de la Méta-Natalité® n’est pas un fardeau, c’est un cadeau.

Elle ouvre à :

  • 💪 Puissance intérieure : sentir que rien n’est « contre nous », même les blessures.
  • 🔍 Clarté : poser des choix alignés sur l’âme plutôt que sur les fidélités inconscientes.
  • 🌈 Joie d’incarnation : habiter son corps, son histoire, sa mission, et retrouver la gratitude.
  • 🌳 Contribution : offrir son mouvement d’évolution au Grand Arbre du Vivant — famille, communauté, humanité.

👉 Étudier sa propre périnatalité est déjà puissant. Mais revisiter ce que nous avons projeté sur nos enfants l’est encore plus : là, nous avons un champ d’action total.

Alors, la boucle se referme :

  • Nous cessons de vivre « pour » ou « contre » nos parents,
  • Nous cessons d’imposer à nos enfants ce que nous avons reçu sans conscience,
  • Nous devenons capables de servir notre âme et d’aller vraiment de l’avant.

🌊 Plonger dans l’expérience

Lire cet article ouvre la conscience. Mais souvent, les mots ne suffisent pas : il faut ressentir, être accompagné, expérimenter.

C’est pourquoi nous proposons des espaces où la Méta-Natalité® devient vivante :

🌊 Renaissance – Une renaissance consciente, au cœur de l’eau chaude et du vivant

Un voyage initiatique où l’eau devient mémoire fluide, où le corps retrouve son intelligence archaïque, et où la conscience éclaire ce qui s’est imprimé aux origines.

🌍 La Méta-Natalité® en pratique – Impact familial et parental sur la gestation et l’enfance

Deux jours pour explorer les empreintes précoces laissées par les transferts parentaux, les conditionnements généalogiques, et leurs échos dans nos vies d’adultes.

Chaque personne arrive à ces expériences dans un état différent : certains se sentent presque noyés, d’autres tiennent à peine la tête hors de l’eau, d’autres encore naviguent déjà mais cherchent à mieux orienter leur cap.

✨ La Méta-Natalité® éclaire chacun là où il en est : elle apaise, redonne sens, offre une direction.

🔑 Une démarche à la carte, en conscience

Je propose des outils, vous disposez :

Ils aident à écouter cette voix intérieure, unir mental et âme en conscience, et mettre en mouvement ce qui appelle à naître.

Judith Van den Bogaert

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