Evidences
Éducation à la Santé : un état de Total Bien-Être

Cancer du col de l’utérus : la réparation d’un conflit de séparation

Par le Dr Eduard Van den Bogaert

Propos recueillis par Bernard Deloupy

Nous le savons, les maladies sont toutes multifactorielles. Examinons donc ensemble les différents facteurs qui entrent en compte dans la genèse d'un cancer du col de l’utérus.

Pour tenter de décrypter la signification du cancer du col de l’utérus, je vous propose de suivre ici l’approche en neuf niveaux de la pyramide de facilitation de la guérison qui m’est chère.

« En Europe, une femme meurt du cancer du col de l’utérus toutes les 18 minutes » claironnait la campagne de publicité d’un célèbre laboratoire pharmaceutique. Présentant ainsi comme un problème majeur de santé publique ce qui ne correspondait à aucune réalité épidémiologique sauf si on englobait les pays de l’est dans l’Europe. L’histoire de la prise en charge vaccinale du cancer du col de l’utérus est tout simplement la conséquence d’une vaste campagne de marketing, suivant en cela les pratiques abusives de l’industrie du tabac : On a transformé un matériel brut, le groupe des femmes en âge de procréer, en consommatrices de vaccins, jouant sur leurs émotions.

D’un point de vue strictement médical et scientifique, la vaccination ne s’avérait pas nécessaire pour les gynécologues, avant ce véritable lavage de cerveau mené par  les campagnes de marketing.  En effet dans les pays occidentalisés où les femmes étaient bien suivies par leur gynécologue, elle n’apportait pas de bénéfice supplémentaire. En Angleterre et aux Etats-Unis, le suivi proposé aux femmes, à savoir un frottis du col tous les trois ans, offrait à ces pays un taux de cancer extrêmement bas.

Mais, par un habile lobbying politique et une  manipulation des médias féminins, une culpabilité a été générée chez les mères, considérées comme des criminelles par la société et même par leurs filles si elles ne procédaient pas à la vaccination de ces dernières. On faisait croire qu’il s’agissait de l’intérêt des patientes, alors qu’il ne s’agissait surtout de celui des laboratoires et de leurs actionnaires.

Premier niveau : L’environnement

Le HPV (Human papillomavirus) est un virus à ADN appartenant à la famille des papovavirus dont on distingue aujourd’hui entre 50 et 100 types. Ce virus affecte les cellules épithéliales de la peau et des muqueuses, génitales et anales par exemple. Il entraine des proliférations cutanéo-muqueuses le plus souvent bénignes mais parfois malignes.

Près d’un individu sur trois en période d’activité sexuelle serait actuellement affecté par un HPV.

Le risque des transformations malignes des lésions est augmenté chez les malades immuno-supprimés ou déprimés, comme par exemple les personnes séropositives. Le HPV donne ce qu’on appelle des condylomes, des verrues uro-génitales, des crêtes de coq et des végétations vénériennes. On s’est rendu compte qu’il y a quatre types de HPV qui favorisent le cancer du col de l’utérus comme les C16 et C18.

La localisation corporelle se situe au fond du vagin, là où le col de l’utérus fait émergence. Les facteurs de risques sont l’homosexualité et les partenaires multiples.

Le taux d’HPV oncogène dans les prélèvements normaux augmente jusqu’à son maximum à 25 ans et chute au plus bas à partir de 35 ans quand l’incidence du cancer du col est la plus élevée.

Les HPV de type oncogène, c’est-à-dire qui peuvent générer des cancers, sont plus fréquents que les autres dans les infections. Mais la plupart de ces infections disparaissent naturellement dans l’année. Chez certaines personnes, l’infection HPV oncogène persiste et peut aboutir au développement d’un cancer cervical ou du col.

Il faut donc réfléchir sur les autres facteurs qui peuvent influer sur la persistance du HPV et augmenter le risque de cancer du col.

On peut constater une infection simultanée à plusieurs types d’HPV et dans ce cas-là ça peut augmenter sa persistance. Actuellement, on considère un risque accru de cancers HPV de type 16 et 18 surtout (71% des cas), mais également 31, 33, 35, 39, 45, 51, 52, 56, 58, 59, 68, 73 et 82. Et à risque plus faible de cancer les 6, 11, 40, 42, 43, 44, 54, 61, 70, 72, 81 et CP 6108.

La plupart des infections HPV sont constatées peu après le début de la vie sexuelle.

Dans la plupart des études on assiste à une baisse de la fréquence du HPV avec l’âge. La fréquence des affections semble maximum chez les femmes de moins de 25 ans mais augmente à nouveau chez les femmes de 30 à 44 ans en Europe de l’ouest et de plus de 55 ans dans les pays émergents ou en voie de développement. Il serait intéressant de réfléchir à ce qui occasionne cette reprise de l’activité chez les mères au moment où leurs filles sont à l’âge du plus haut risque. Donc cette campagne publicitaire a ciblé les mères dont les filles avaient moins de 25 ans. Et la fréquence du HPV C16 qui est celui qu’on retrouve le plus fréquemment dans les cancers cervicaux  et qui a le plus augmenté au cours des dernières décennies. Plusieurs facteurs déterminants de risque accru d’infection ont été identifiés comme le nombre de partenaires sexuels, le tabac et l’utilisation d’une contraception orale mais il reste des incohérences entre les conclusions de différentes études à ce sujet.

La publicité de l’industrie pharmaceutique déclarant qu’ »une femme décède du cancer de l’utérus toutes les 18 minutes en Europe» est mensongère. Ces chiffres ne correspondent absolument pas  à ceux de l’Europe de l’Ouest où le dépistage des risques de cancer gynécologique chez les femmes est optimal et pour lesquelles la vaccination n’apportait aucun bénéfice supplémentaire. En revanche, ce chiffre est obtenu grâce au taux extrêmement important des dysplasies du col qui ne sont pas encore synonymes de cancers, observées dans les pays de l’Europe de l’Est où on a observé une explosion du tourisme sexuel après la chute du rideau de fer. Pays dans lesquels les mères qui se voient abandonnées par leur mari se retrouvent souvent sans aide financière légale et luttent  pour joindre les deux bouts.

« Si la majorité des femmes ayant une activité sexuelle peut être infectée par le virus HPV, seule une minorité d’entre elles va développer un cancer du col de l’utérus après un délai de plusieurs années car des co-facteurs sont nécessaires pour le développement du processus tumoral, notamment la charge virale, le statut immunitaire, la contraception hormonale prolongée ou une prédisposition génétique. L’infection asymptomatique de ce virus intéresse environ 10% de la population générale et 25% des femmes jeunes. Par conséquent, la présence d’HPV est plus un marqueur d’activité sexuelle qu’un stigmate de lésion cervicale. La période d’incubation est de 6 mois pour les lésions condylomateuses mais un long délai est observé entre l’infection virale et le début d’un cancer invasif «  (Source : « The epidemiology of human papillomavirus infections » (Janet G. Baseman, Laura A. Koutsky – UW HPV Research Group – Journal of Clinical Virology 32S (2005) S16-S24)

Deuxième niveau : Les comportements internes

Jusqu’à 80 %  des femmes sexuellement actives seront infectées par un virus HPV à un moment donné de leur vie. La majorité d’entre elles éliminera le virus sans aucune manifestation clinique. Un faible pourcentage de femmes infectées par le HPV présentera une progression jusqu’à un stade de cancer invasif. Pourquoi certaines femmes sont-elles avoir un développement du virus et d’autres pas ? Quel est le conflit qu’elles vont avoir pour développer une infection, voire plusieurs ? Et éventuellement dans un second temps un cancer du col ?

Le but du rapport sexuel est que la peau du gland pénien entre en contact avec la peau invaginée ou muqueuse vaginale recouvrant le  col de l’utérus.

En termes de comportements, c’est une pathologie en lien avec des contacts sexuels. Plus il y en a, plus il y a de chances, non pas seulement qu’on soit en contact avec le virus, mais avec un partenaire avec qui le contact amoureux puisse mal se passer et surtout se vivre.

Et donc cette communication amoureuse va traduire quelque chose au niveau physique, une micro-ulcération du col de l’utérus pour augmenter l’effet de ventouse du col sur le gland, grâce à de minuscules petites cupules comparables à celles des insectes pour s’accrocher aux vitres ou aux plafonds. La fonction biologique de la peau du col est de coller le plus possible à la peau du pénis de l’homme que la femme veut garder en soi, dans son lit et dans sa vie.

Car pour beaucoup de femmes, comme pour les lionnes, perdre leur mâle, c’est tomber dans l’exclusion et souvent la précarité, comme nombre de familles monoparentales.

Le dépistage du cancer du col est vital du point de vue médical mais il ne détecte pas l’intégralité des lésions précancéreuses ni ne prévient tous les cancers du col utérin.

Le dépistage précoce a permis aux gynécologues de réduire la mortalité en lien avec ce cancer. Il permet d’identifier avec succès les cellules anormales et précancéreuses. Le taux d’incidence de cancer du col pour 100.000 femmes est d’environ 20 à 30 dans les pays occidentaux où le suivi et le dépistage sont bien réalisés, quasiment pour toutes les tranches de vie. En revanche, dans les pays où le suivi et le dépistage ne sont pas bien organisés, comme le Brésil par exemple, le taux d’incidence pour 100.000 femmes augmente avec l’âge pour arriver quasiment à 120 à 70 ans, soit 6 fois plus. Ces chiffres, même si chaque cancer est à déplorer, n’ont rien d’alarmant en soi.

La présence des HPV ne permet donc pas de conclure qu’ils sont la cause du cancer et de la mortalité.

Des types de HPV oncogènes et non-oncogènes peuvent être observés en présence d’anomalies mineures des cellules cervicales et sont appelés lésions intra-épithéliales squameuses  à bas grade (LSIL). Dans la plupart des lésions intra-épithéliales squameuses  à haut grade (HSIL) et des cancers, on retrouve la présence d’HPV oncogènes. On constate que le passage d’une LSIL à une HSIL est plus fréquent en cas d’infection persistante. Dans un à deux tiers des cas, l’infection HSIL progressera vers un cancer cervical invasif en absence de traitement ou de prise de conscience et de changement radical, de manière de vivre et en particulier sexuellement.

Le cancer cervical, appelé carcinome in situ, peut ensuite devenir invasif.

Troisième niveau : Les (in)capacités

Quand une femme est incapable de garder un homme ainsi, et que ce phénomène se répète, elle va avoir des partenaires multiples. Et on croit que c’est ceci qui augmente la chance d’être infecté par le virus. Mais en réalité, la capacité de la dysplasie du col c’est de mieux coller, ventouser, garder le sexe de l’homme. Le cancer du col est une phase de réparation de ces ulcérations, un peu comme un processus de réparation d’une blessure, la croute, ou d’une fracture, le cal, qui souvent se résorbe spontanément, sauf si la femme continue à répéter son conflit. Ce qui est le cas quand ça « ne colle pas » dans le nid avec son homme et qu’elle papillonne avec d’autres hommes ou que lui papillonne avec d’autres femmes. Il devient alors un papillhomme ou homme-papillon.

La majeure partie des femmes guérit spontanément d’une infection par HPV en quelques mois. Donc y compris pour les 75% d’entre elles qui le font avec des HPV oncogènes.

Quatrième niveau : Le ressenti conflictuel, l’infidélité

Ce n’est donc pas le fait d’avoir des partenaires multiples qui est en soi à l’origine de l’oncogénicité. Mais le fait de la répétition du conflit quand ça ne colle avec son partenaire au niveau sexuel, affectif ou pour toute autre raison et qu’un sentiment d’insécurité émerge de cette relation. On va donc avoir une proportion beaucoup plus grande de cas chez les femmes qui doivent se prostituer ou qui ont de très nombreux partenaires.

Si une femme persiste à faire tous les jours la même chose amoureusement et sexuellement avec ses partenaires, ça va ne pas « coller » et elle ne pourra pas avoir une relation persistante.  Chez elle l’infection va persister car le conflit est réactivé en permanence. Avec une infection persistante et un HPV oncogène, on pourra à un moment donné voir apparaître un cancer du col. Et le plus généralement au moment où elles vont précisément arriver à avoir une relation « qui colle » !

Plusieurs autres conflits expliquent ce ressenti :

  • Une frustration sexuelle associée au conflit de territoire avec déréliction.
  • Une dévalorisation impuissante avec le sentiment de ne pas être capable de mener un rapport jusqu’à la grossesse ou de mener une grossesse jusqu’au terme, par exemple en cas d’ouverture précoce du col. Le col est en effet ce qui permet de capter le sperme mais également de garder l’enfant dans l’utérus pendant toute la grossesse.
  • Une mauvaise dépendance relative au partenaire qui est trop indifférent ou trop prévenant.
  • Une frustration affective à cause de la peur de l’abandon, de la séparation.
  • Le conflit de frustration sexuelle de la maitresse attitrée, qui n’arrive pas à garder l’homme rien que pour elle, à se mettre « à la colle » avec lui. Un conflit de ne pas pouvoir accueillir, recueillir le sexe et le sperme de l’homme, né de la crainte de ne pas pouvoir être possédée et lui appartenir exclusivement.
  • Un conflit de ne pouvoir concilier féminité et plaisir sexuel associés à la prostituée, et maternité associée à la sainte. En effet, le col sépare le vagin de l’utérus.

Cala dit, il sépare mais fait également le lien entre les deux. C’est pour cela que quand la petite fille devient potentiellement mère et quand la mère ne l’est plus, on se trouve toujours dans un passage entre deux périodes, la puberté et la ménopause. De fait, les cols sont des passages.

Cinquième niveau : Les croyances et les valeurs

La publicité des laboratoires assène : « Aucune femme n’est à l’abri ». Et même si le préservatif protège contre les verrues, les condylomes hommes et femmes, le préservatif ne semble pas protéger de l’infection par HPV.

En fait il empêche le contact entre la peau du gland et la muqueuse du col de l’utérus. Or, la fonction de ce contact est la procréation, la véritable union d’un homme et d’une femme qui fondent un couple et une famille avec des enfants.

Donc la raison pour laquelle on la voit apparaître chez les jeunes femmes, c’est qu’elles rêvent de rencontrer le prince charmant, de l’épouser, de garder le contact entre son pénis et leur col, de faire se rencontrer ovule et spermatozoïde grâce à ce contact sexuel fécondant et d’avoir beaucoup d’enfants.

Ce stress apparaît chez les jeunes filles qui ont peur de ne pas trouver de géniteurs. Mais  également chez les femmes au moment de la pré-ménopause qui pensent que ne plus avoir de règles c’est être dépouillées de leur féminité. Alors qu’elles n’ont tout simplement plus la propriété biologique de procréer et d’être mères. La capacité première du col est d’accueillir le sperme et que « ça colle ».

C’est souvent à la crise de la cinquantaine que le mari va se mettre à papillonner. Précisément au moment où les enfants décollent dans la vie, prennent leur envol du nid.  Où les règles de la femme s’arrêtent. Et qu’elles croient qu’elles sont moins enclines à faire l’amour avec leur mari, ce qui arrive souvent à ce moment-là. Elles vont donc avoir peur de perdre leur homme. Ce qui explique que le risque de faire un papilloma à cet âge-là augmente.

Ou, ne se sentant plus femmes, elles vont elles-mêmes se mettre à papillonner à la cinquantaine. Parce qu’elles doutent de leur capacité de femme à pouvoir conserver un contact sexuel épanouissant dans le nid conjugal.

Le papillomavirus est le virus des verrues. Cela sert à augmenter l’adhérence, comme le crampon d’une chaussure de football. Comme avec le papillomavirus, il faut augmenter l’adhérence, soit par un effet ventouse, soit par un effet crampon. Le cancer du col est une sorte de suprême crampon pour essayer désespérément de conserver l’homme.

En langage des oiseaux,  verrue se lit « vers la rue ». C’est le conflit des femmes qui ont peur de prendre la porte vers la rue. Mais la rue est aussi une plante, ruta graveolens, une grande plante abortive utilisée aussi en homéopathie pour celles qui croient qu’elles n’ont pas réussi à « s’envoyer en l’air » avec l’homme de leur vie et qui ont avorté d’enfants car cela ne « collait » pas. C’est une relation amoureuse de femme et de mère qui n’a pas pu décoller. Or la ménopause est la fin de de la maternité, pas de la féminité. C’est au contraire le moment privilégié où la femme peut prendre un nouvel essor sexuel avec son mari. Sans devoir prendre de contraceptif, éventuellement avorter d’un enfant ou sombrer dans le tabagisme pour compenser le stress d’être enceinte.

D’autres croyances et valeurs expliquent le cancer du col utérin :

  • C’est par le ventre (nourriture et sexe) qu’on garde son homme fidèle  à la maison.
  • De 30 à 44 ans, les femmes célibataires, avec ou sans enfants, quittées ou malheureuses en couple, se croient nulles et vivent une DEVALORISATION d’être séparées de l’homme.

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Cas clinique N°1

Marie : Conflit de séparation et dévalorisation

Marie est la maîtresse cachée d’un homme avec qui elle aime beaucoup faire l’amour. Après la mort de son amant qu’elle va apprendre des semaines plus tard, elle va développer un énorme cancer hémorragique du col. Lorsqu’elle consulte, sa taille est  de 9 centimètres de diamètre et remplit complètement son vagin. Marie refuse toute intervention.

Dans l’anamnèse, elle me révèle qu’elle souffre d’un Trouble Obsessionnel Compulsif : Elle ne peut s’empêcher  de ramasser toutes les boîtes qu’elle trouve, qu’elle entasse du sol au plafond, au point qu’elle a même du mal à se déplacer dans son appartement. En regardant au niveau kabbalistique je trouve que l’anagramme de boîte, c’est « o bite ! ». Elle devient toute rouge. Elle me révèle que depuis la mort de son amant elle est obsédée par les bites des hommes et que dans les transports en commun elle observe les braguettes des hommes en espérant qu’elle pourra en voir une ouverte. La fonction symbolique de ces boites, le vagin, est de lui parler des bites qu’elle rêverait d’accumuler symboliquement Grâce à ça, on arrive à décrypter qu’elle a déclenché son cancer car elle a perdu la bite extatique de son amant. Elle a donc déclenché un énorme conflit de séparation du contact de cette bite pendant les semaines où elle ne comprenait pas pourquoi il ne l’appelait plus et se demandait s’il l’avait quittée, sombrant dans une profonde dévalorisation d’elle-même. Cette compréhension lui a permis d’accepter les traitements allopathiques.

Elle s’est faite opérée et a suivi une chimiothérapie. A la grande surprise de l’oncologue qui, vu son état, considérait  ces soins comme palliatifs, la chimiothérapie a eu un taux de réponse extrêmement élevé. Marie a ainsi pu suivre une cure de radiothérapie à la suite de laquelle elle a été déclarée en ré-mission. Elle a repris le cours de sa vie il y a 6 ans et n’a jamais récidivé, ni fait aucune métastase. Lorsqu’elle a fait les liens entre ce qu’elle avait ressenti et pensé d’elle, suite à la disparition de son amant, et pu percevoir la situation autrement, elle est sortie de son désespoir et de son état d’impuissance. L’envie de vivre battait à nouveau dans son cœur.

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De même, pour revenir aux prostituées, elles accumulent les rapports sexuels marchands dans l’espoir de pouvoir s’acheter un jour une vie meilleure. Et pouvoir créer ainsi un nid avec l’homme qu’elles aiment, avec lequel elles pourront avoir des enfants. Comme elles n’y arrivent pas la plupart du temps, elles déclenchent des cancers du col. C’est en partie pour cela qu’on assiste à une véritable épidémie dans les pays d’Europe de l’Est.

Sixième niveau : L’identité

On en trouve plusieurs sortes : La dysplasie du col, le cancer du col, le papilloma du col.

Septième niveau : Le projet

Le but de l’apparition du cancer du col de l’utérus est que cela « colle » sexuellement et affectivement avec l’homme pour assurer la pérennisation de l’espèce, ce qui passe par la construction d’un couple fidèle, épanoui qui donne naissance à des enfants.

Huitième niveau : Le (bon) sens

Le sens de cette pathologie est de faire prendre conscience aux femmes, dans leur généalogie, leur périnatalité et leur vécu personnel, de tous les facteurs qui dans le passé leur ont fait croire que ça ne pouvait pas coller entre les hommes et les femmes dans la vie.

Le bon sens est d’être à l’écoute de ce qui se vit sexuellement et affectivement au sein du couple. Et de procéder à un dépistage régulier de contrôle tous les 3 ans pour vérifier la santé, l’involution spontanée la plus fréquente ou l’évolution vers le cancer requérant alors une prise en charge médicale. Ceci n’exclut bien entendu en rien la poursuite des changements de croyances, de ressentis et de comportements pathogènes.

Neuvième niveau : La sagesse à transmettre

 « Attache deux oiseaux l’un à l’autre. Bien qu’ils aient quatre ailes, ils ne voleront plus » dit un proverbe chinois. La sagesse que nous transmet l’apparition d’un cancer du col utérin est que l’amour est l’union de deux libertés, par consentement mutuel éclairé.

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Cas clinique N° 2 :

Eva : La compréhension de soi triomphe des divisions

Eva a 37 ans, elle consulte pour une dysplasie du col de l’utérus de stade 3. Elle a refusé d’effectuer l’acte chirurgical proposé et cherche d’autres voies.

Le comble, c’est que quelque temps auparavant, la firme pharmaceutique pour laquelle Eva travaillait l’avait chargée de promotionner le vaccin contre le cancer du col de l’utérus. Après avoir étudié le produit et cette pathologie sous toutes les coutures, suivi les plans marketing de promotion, elle décide de démissionner en son âme et conscience.

Le séisme ne touche pas que sa vie professionnelle, elle est également secouée sur le plan familial.

Son divorce se passe mal et la reconstruction familiale est difficile. Elle a trois enfants, Karl, Paul et Lili. Thomas, son nouveau partenaire, en a deux, Emmanuelle et Florence. Ces dernières ne supportent pas la venue d’Eva et l’expriment.

Les ex-compagnons de leurs couples respectifs montent la tête des enfants. Les conflits attisés polluent l’atmosphère familiale. Une aliénation parentale s’est installée.

Thomas, son nouveau compagnon est un homme d’affaire renommé. De nombreuses femmes papillonnent autour de lui et usent de subterfuges pour mettre à mal leur union.

Le père et les deux frères d’Eva ne désirent plus la voir ni l’aider. Ils condamnent ses choix.

Les parents de Thomas quant à eux motivent leur fils à la quitter, à son insu.

Ce qui la mine le plus c’est que Thomas ne réalise pas que ses filles et les femmes usent de subterfuges pour les diviser. Pire, il lui arrive de la mettre en doute. Il a tendance à considérer Eva comme la belle-mère jalouse et croit qu’elle va mal car elle n’arrive pas à reprendre pied sur le plan de son divorce et de sa vie professionnelle.

Cette situation éveille en elle un sentiment d’injustice, de trahison et d’angoisse. Ces attaques désenchantent sa relation de couple. Elle croit que ses détracteurs vont réussir à les séparer.

Les multiples tentatives d’Eva pour créer une relation avec les filles de Thomas ou les femmes qui gravitent autour de lui se soldent par un échec.

Une sensation d’être seule contre tous jaillit en elle. Elle pense à partir.

Mais comment? En plus d’être amoureuse de Thomas, elle dépend de lui financièrement et a peur de perdre la garde de ses enfants si le juge apprend qu’elle s’est séparée. Abandonnée par sa famille et ses amis elle ne voit pas où se réfugier avec ses enfants. Thomas est devenu son pilier, le mât auquel elle s’accroche, apeurée par l’avenir.

L’image d’elle-même est au plus bas. Eva s’était identifiée aux avoirs de sa vie passée. La perte de ses différents statuts a anéanti sa confiance en elle. Les paroles dénigrantes entendues dans son enfance ont repris la première place. Elle se sent à nouveau le mouton noir de la famille.

Elle n’a plus assez de sécurité intérieure pour se relever.

L’annonce de sa dysplasie de stade 3 a été comme un électrochoc. Les questions fusent. Serait-ce une punition pour avoir choisi l’amour et a explosé sa famille ? Serait-ce d’avoir dénoncé les démarches marketing dont elle avait été témoin ?

La peur du cancer, des chimiothérapies et la possibilité de mourir reconnectent Eva à sa force de vie. Au-delà de ces protagonistes qui s’acharnent à polluer son atmosphère, elle a trois enfants qu’elle ne compte pas laisser orphelin.

Elle se raisonne et se calme. C’est après une mûre décision basée sur des faits qu’elle a démissionné. Elle sait que sur l’ensemble des hôpitaux périphériques de Bruxelles, les oncologues ne répertorient que un à deux cas de cancer du col par an. Elle ne va perdre un bout de son corps pour une telle probabilité, d’autant plus qu’aucune garantie de guérison n’est donnée. Cependant après avoir travaillé dix ans dans le pharmaceutique et les départements les plus invasifs de l’hôpital, croire qu’il existe des maladies de guérison ou une sagesse à la maladie lui est difficile.

Thomas se réveille et la demande en mariage. Pour lui, elle est l’unique. Il désire l’aider à se sentir en sécurité. Eva a peur du mariage et décide de faire de cet engagement un acte de guérison. Elle commence à percevoir son papillomavirus comme un allié. Grâce à lui, elle ose dire oui à son grand rêve : épouser l’homme dont elle est amoureuse.

Les détracteurs à leur union sortent du bois, leurs actions les trahissent. Thomas réalise enfin les actes posés par chacun pour les séparer.

Le couple fait face ensemble. Eva reprend pied et apprend à se défendre. La présence de son papilloma virus lui donne la force de se dépasser et de gérer efficacement les difficultés rencontrées. Elle a l’impression que l’univers conspire pour elle et arrive à lâcher et faire confiance à la vie.

Elle refait un contrôle. Ni évolution, ni régression. Elle refuse à nouveau l’intervention chirurgicale. Elle ne ressent plus le besoin de s’accrocher ou de fuir, faire face au diagnostic lui suffit.

Elle continue à travailler sa sécurité intérieure et travaille sur l’image négative dans laquelle l’extérieur a tenté de l’enfermer et transforme l’impact des phrases assassines entendues. Elle œuvre pour se sentir un enfant de l’univers aux multiples possibles.

Elle représente en image ce qu’elle désire vivre sur le plan familial, sentimental et professionnel, se fixe un plan coaching et développe ses ressources au quotidien. Sa vie reprend une direction claire.

La valeur qu’elle s’accorde augmente, elle ose se positionner clairement au sein de son entourage et dépasse la peur de perdre Thomas.

Elle lâche le rôle de belle-mère qu’elle s’était défini et accepte l’attitude de non-recevoir de ses beaux-enfants.

Elle est soutenue par des thérapeutes clé qui la reconnaissent dans ses capacités et l’aident à prendre sa place de femme.

Elle sait que Thomas joue un rôle décisif dans sa maladie puisque il est celui à qui, comme toutes les autres, elle s’accroche. Malgré les actes clairs de Thomas à l’égard de chaque femme, Eve le délaisse. Il est devenu synonyme de danger. Elle décroche, cherche à s’autonomiser…leur contact physique diminue, le lit de rêve s’efface.

C’est le sens qu’elle va trouver dans sa généalogie qui va lui permettre de voir les choses autrement.

Sa mère et sa grand-mère se sont retrouvées dans des situations similaires. Elles aussi ont été amoureuses d’un homme public, elles se sont accrochée pour ne pas se faire écraser par les femmes qui papillonnaient autour d’eux mais ont échoué. Leur union n’a pas tenu.

Elle se souvient aussi que quand sa mère a divorcé au sein d’un milieu catholique, elle a été condamnée et abandonnée par tous. Il ne lui restait que son nouveau compagnon.

Eva réalise que cette émotion de honte et d’impuissance qu’elle ressent est aussi issue du trauma non résolu de sa mère.

Elle prend également conscience que la nouvelle épouse de son père a subi le même sort. Eva, ses deux sœurs et bon nombre de personnes ont tout fait pour les séparer.

Eva pose des actes de réparations envers la nouvelle femme de son père et met fin à toute coalition dans sa vie.

Elle comprend aussi que quand Thomas ne la défend pas clairement, elle revit sa souffrance d’enfance auprès de son père et sa structure abandonnique l’envahit.

Elle réalise que la situation de vie présente fait rejaillir les plus gros traumas de son enfance et de sa généalogie. En y mettant de l’ordre, elle sort des relations de dépendance affective.

L’étude de sa périnatalité éclaire aussi le désir de suppression de son entourage à son égard. Elle capte que cela a un lien avec le fait que sa mère a désiré la perdre tout au long des neuf mois de grossesse. Eva a dû bien s’accrocher pour contrer ce désir. Elle est née toute bleue, le cordon ombilical tourné trois fois autour de son cou. Elle a été habituée à évoluer au sein de situations irrespirables depuis toujours et sa vie sur terre n’est qu’une continuation de ce type d’atmosphère. A présent que ce programme est découvert, elle le déjoue en apprenant à pouvoir respirer la vie sereinement aussi.

Eva en a terminé de faire de ce qui se passe une affaire personnelle. Le temps où il était si facile de la faire se sentir coupable est terminé, elle se tient debout.

Eva consulte pour un ultime contrôle. Le papilloma virus s’est envolé. Le Gynécologue lui souligne que ses ovaires sont en pleine forme. Elle aurait aimé plus que tout avoir un enfant avec Thomas. L’approche de ses 40 ans l’y a fait réfléchir longuement, elle a finalement choisi une autre voie de réalisation avec lui.

Quoi qu’il en soit, Eva a le vent en poupe. Elle rayonne la femme qu’elle est devenue à travers chaque rôle de sa vie. La femme solaire qu’elle sera un jour se profile.

Petit à petit, Eva s’est créé une famille non-accessible à ceux désireux de diviser les « nous » de lumière. Leur couple pouvait s’y s’épanouir.

Au troisième contrôle, Eva réalisa que son papilloma virus avait été comme un coach VIP. Elle retraça les ingrédients de sa recette de guérison et se promit de rester sur cette voie transformatrice. Cette maladie lui avait révélé ce sur quoi elle devait changer pour développer son véritable potentiel et marcher vers l’abondance.

Il lui a fallu un an et demi pour ne plus demander à Thomas de faire ce dont elle était incapable : se défendre et oser être.

Sa réaction face à ses « ennemis » l’a construite et rendue solide au plus profond d’elle-même.

Elle reconnait à présent que les plans de vie qui s’interconnectent sont divinement bien faits et qu’être la patiente désignée d’un système c’est aussi être la plus apte à oser la transformation. Elle sait à présent qu’il n’y a qu’en s’élevant que l’on peut sortir des marécages et pardonner. Que la bave des crapauds n’atteint pas ceux qui arrivent à monter et à vibrer avec les étoiles. Qu’il y a plusieurs couches dans la guérison et que l’avancement vers ces sagesses de vie avait permis à la maladie de s’éloigner sans laisser place à l’horizon infini de possibles au sein de chaque relation.

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Cas clinique 3 :

Liliane : Ecoute de sa généalogie et ajustements relationnels

J’ai 24 ans, et je viens de m’engager avec une organisation humanitaire pour partir au Congo pendant un an, quand j’apprends que mon frottis est dit ‘anormal’.

A cette période, je suis en relation avec Marc, un homme dominateur avec qui je n’ai pas envie de faire l’amour. Mon corps m’en protège tous les mois en développant des mycoses, des cystites. Je m’appuie sur ces pathologies pour empêcher ce que je vis comme des invasions dans mon intimité.

Le célibat ne fait jusque-là pas partie de ma carte du monde. En grande insécurité affective, j’ai toujours besoin d’un homme dans ma vie, même s’il ne me convient pas.

Dans la peur face au vide, face à la rupture, j’anticipe parfois et je cumule alors les relations.

Partir au Congo est un désir de renouveau mais je m’accroche à Marc comme si ma vie en dépendait.

J’ai peur de partir, je crois que je ne suis pas capable d’y arriver seule.

Une fois sur place, je m’épanouis rapidement sur le plan professionnel et personnel. Il est évident que ma relation avec Marc n’a plus d’avenir mais je reste évasive. Il faudra qu’il décide de me rendre visite pour que j’arrive à le lâcher définitivement. Pour la première fois, je me sens bien sans homme.

Tentant de me comprendre, je réalise que j’ai toujours vécu dans la peur de ce que pouvait provoquer une annonce et ce depuis le ventre de ma mère. A 5 mois de grossesse ma mère n’avait pas encore osé annoncer ma présence à ses beaux –parents. Et lorsqu’elle a perdu les eaux, elle recevait des invités et a préféré attendre le jour suivant avant d’annoncer que mon arrivée était imminente. Déjà là j’existais dans l’ombre et sous conditionnel. Ma mère vivait dans la peur de ce que l’annonce de ma venue engendrerait comme conséquences au sein de la relation à ses beaux-parents et à son mari. Prise d’une peur inconsidérée de rejet ou de rupture, elle a obéi à son mari et s’est tue. Ce schéma d’obéissance à l’homme et de dépendance affective se reproduira par la suite dans sa relation avec mon beau-père. Bien que maltraitée psychologiquement, elle restera avec lui jusqu’à sa mort.

Tout en continuant à comprendre les liens obscurs qui unissent les hommes aux femmes dans mon arbre généalogique, je continue mes expériences sentimentales. Je rencontre un homme avec qui je ne peux absolument rien partager, si ce n’est sur le plan physique.

Il devient mon ‘fuck budy’. Pour la première fois, je vis une relation qui n’est pas empreinte de dépendance affective !

Après avoir vécu l’enfermement dans toutes mes relations, je goûte à la liberté d’oser être. C’est une bouffée d’air.

En Janvier 2005, sur les bords du fleuve Congo, la flèche de cupidon touche mon cœur, je tombe amoureuse de Vincent.

Dès le début, j’ai envie que les choses soient claires et ose lui annoncer que s’il n’a pas envie d’une relation sérieuse, il ne sert à rien d’envisager quoi que ce soit d’autre. Cupidon l’a touché aussi, il dit oui.

En osant cette annonce, je réalise que j’ai dépassé ma peur d’’entendre un non et de me retrouver seule. Une force semble s’être installée en moi, je deviens capable de poser des limites et à croire en la femme que je suis. C’est quand même à tâtons et des papillons plein le ventre que je poursuis cette idylle.

Quelques mois plus tard à notre retour en Belgique, un nouveau frottis m’annonce que le papilloma virus a envahi le col de mon utérus.

Parallèlement, le sérieux de notre relation s’approfondit. Nous nous engageons ensemble dans une mission professionnelle au Tchad, décidons de devenir cohabitant légaux et achetons un appartement que nous investissons lors de nos retours en Belgique.

En mai 2007, le contrôle s’avère toujours positif. Le gynécologue me suggère une conisation du col et j’accepte. A partir de là mes contrôles seront toujours négatif, plus aucune récidive.

Je réalise qu’au fil du temps, j’ai développé la capacité à vivre dans la sécurité affective, la confiance et la liberté.

En analysant, je pense que la grande bascule a eu lieu au Tchad quand nous avons été confrontés à une évacuation suite à des bombardements de rebelles. J’ai traversé de l’autre côté du Fleuve et Vincent, lui, est resté dans la ville bombardée. C’est lors de cette expérience de confrontation à la mort que j’ai décidé de lâcher le partenaire et de choisir ma sécurité e vie, ce qui a harmonisé notre relation. Je ne souffrais plus de dépendance affective. Je l’aimais mais pas au point de restée accrochée à lui et de risquer ma vie.

Par la suite, j’ai ainsi pu partir deux mois en mission seule au Niger et vivre cette séparation paisiblement.

Notre départ en Afrique du Sud a aussi été un moment charnière. Sur cette mission il n’y avait qu’un poste pour moi et Vincent a décidé de m’accompagner et de se tenir à mes côtés.

A travers cette expérience, j’ai pu exister en arrêtant d’être dans l’ombre. Cette fois, j’occupais une place en pleine lumière, autant sur le plan professionnel que sentimental.

Etre épaulée par Vincent m’a permis de me sentir sécurisée et de déployer ma puissance en cumulant trois fonctions en même temps.

Pour la première fois dans mon histoire généalogique, un homme et une femme sortaient des relations dominant-dominés et faisaient équipe pour le meilleur.

Je me sentais libre et aimable. J’avais la sensation que notre amour pouvait faire face à toutes épreuves. J’avais droit au respect et à l’Amour. Lorsque je lui demandais « pourquoi tu m’aimes ? », il me disait, « c’est comme ça je le sais à l’intérieur de moi ! » cette réponse m’apaisait.

Lui était prêt à avoir des enfants, moi pas encore. C’est lors d’une dernière mission au sein d’un hôpital pédiatrique que cette envie est née.

Aujourd’hui, j’ai 36 ans. Vincent et moi sommes parents de deux enfants.

J’évalue le chemin parcouru depuis mes 24 ans.

Je sais à présent que l’expression du corps est la réponse de ce qui se joue au sein des relations. Chaque pathologie pousse à des ajustements relationnels. Ce faisant, même si je reste ouverte à la médecine allopathique, force est de constater que depuis que j’ose prendre le risque de faire face au « non » et au vide, je n’ai plus besoin d’y recourir. Rétrospectivement, je réalise que l’annonce de cette dysplasie du col a éveillé mon instinct de survie et que les opportunités à saisir pour gué-rire au sein de mes relations amoureuses se sont présentées à moi. La vie ne nous veut que du bien.

Ce n’est pas l’acte chirurgical qui m’a épargné les récidives, c’est mon changement d’état d’esprit. Et les actes que j’ai posés et que je continue à poser pour découvrir ma force intérieure et pouvoir m’engager sereinement dans ce qui me réalise. Il faut du temps pour se déconditionner de ce que la société et le milieu familial enseignent sur la santé. S’écouter, s’ouvrir et prendre soin de soi s’apprend plus rapidement en fonction de ce que l’on reçoit dès le berceau. Forte de mes expériences, et au nom du bout de col de l’utérus que j’y ai laissé, je suis heureuse de transmettre un nouveau chemin de soin, celui d’être à l’écoute de soi-même au sein de son environnement. De se dire et agir dans le respect de soi-même.

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